C’est un fléau pour les populations LGBT+ mais également pour les homophobes, qui voient leur espérance de vie réduite d’environ deux ans et demi, selon les conclusions d’une étude menée par des chercheurs américains, dont Mark L. Hatzenbuehler, professeur en sciences socio-médicales à l’Université de Columbia.
Les résultats ont été publiés dans le American Journal of Public Health, relayés par le site américain Pacific Standard, qui précise que l’enquête s’est également penchée sur « les attitudes sociales et les taux de mortalité d’un vaste échantillon représentatif d’Américains durant ces deux dernières décennies ». Les sources proviennent du General Social Survey.
Quelque 20.226 hétérosexuels, entre 18 ans et 89 ans, interrogés. Ceux qui ont déclaré des niveaux plus élevés de préjugés, présentaient également un risque de mortalité accru, « au-delà de multiples facteurs ».
Stress, associé à un comportement de vie moins sain, comme la suralimentation, le tabagisme et l’alcoolisme, sont autant de mécanismes qui augmentent notamment les risques d’accidents cardiovasculaires.