L’Association libanaise de psychologie (LPA) a insisté dans un communiqué sur le fait que « l’homosexualité n’est pas une maladie mentale et donc ne nécessite pas de traitement ». La LPA précise que sa réaction intervient après celle de la Société libanaise de psychiatrie (LPS) qui avait publié une déclaration similaire et deux mois après son énoncé de positionnement sur les efforts de changement d’orientation sexuelle (ECOS) ou ce qui est appelé « la conversion ou la thérapie réparatrice ».
La réaction de la LPA intervient à la suite d’un débat télévisé, contesté, au sujet de l’homosexualité. L’association a exhorté les médias audiovisuels à vérifier « les compétences des invités qu’ils accueillent pour parler de psychologie surtout que ce domaine n’est pas très bien contrôlé au Liban, suggérant que certaines personnes pourraient prétendre détenir des pouvoirs qu’elles n’ont pas ».