Jusque dans les années 90, quand je me promenais en ville je ne savais rien des gens que je croisais, en-dehors de leur sexe, du fait qu’ils pouvaient être étrangers si je les entendais parler et, parfois, de leur métier ou situation sociale en fonction des vêtements particuliers que certains portaient.
Je m’y sentais bien. Dans mon élément, chez moi.
La rue était lieu de vie en commun, un espace par excellence où l’on pouvait échanger, faire connaissance, discuter et se disputer, bref, vivre ensemble.
Enfant, je n’avais connu de l’altérité, de l’étrangeté, que les chuchotements des adultes à propos du papa de la petite voisine avec laquelle je jouais. J’ai retenu le mot « harki » qui revenait et que je ne comprenais pas. Je comprenais seulement qu’il y avait autour de cet homme une histoire difficile, honteuse (pour lui ? pour nous ? ) mais que cela ne nous empêchait pas de rire ensemble, de manger ensemble, de vivre ensemble.
Et puis, et puis… 1976, mon premier mari pris à partie sur le campus où il venait me chercher par deux individus le traitant de « sale juif ». Délit de facies insupportable – et absurde puisque mon mari n’était pas juif, ce qui ne change rien à l’histoire. Anecdote perturbante. Tout à coup je me sens en danger dans l’espace public, tout à coup je comprends qu’il y a dans mon pays une violence, des refus, des haines… qui me dépassent.
Deuxième anecdote perturbante. 1989. L’affaire du voile à Creil. Des gamines qui veulent porter le voile ou à qui leurs parents imposent de porter le voile. Non seulement dans la rue, mais en classe. C’est un cataclysme. Tout à coup il y a des filles, des femmes, qui sont à part, qui se mettent à part, qui portent ce qui pour moi est une étoile jaune, un marquage infâmant et je comprends que le vent tourne, que le monde change. Je ne comprends pas encore vraiment que l’islam vient de sonner le début de l’hallali, je ne sais pas vraiment ce qu’est l’islam, à peine sais-je qu’il existe.
Troisième anecdote perturbante. 1990. Je rencontre celle qui deviendra ma meilleure amie, une Algérienne faisant son doctorat de physique en France. Elle me parle de son pays, de ses parents, des intellectuels anti-islam, qui demandaient à leurs fils, comme à leur fille, d’étendre le linge et de faire la cuisine. Peu après elle me parle du FIS, de ses parents qui sont obligés de se cacher, de dormir chaque soir dans un nouveau lieu parce que le père, un journaliste qui s’oppose aux islamistes, est condamné à mort et se prépare à fuir en France. Mounira se ronge les sangs, je découvre tout à coup qu’au nom d’une prétendue religion on peut mourir dans son propre pays, de mort violente, sans procès. C’est un traumatisme, je fais le lien avec l’agression subie par mon premier mari en 1976, avec l’affaire du voile à Creil en 1989 et je comprends que le pays de Voltaire va cesser d’être cet espace neutre où l’on est tous égaux, semblables et à l’abri.
Bref, vous l’avez compris, c’est la visibilité de l’islam, – et ce bien avant que les Belphégor issues d’Afghanistan n’envahissent nos trottoirs – qui a changé mon regard sur le monde, sur l’espace public.
Alors, cet islam apporté par une immigration incontrôlée, par le rapprochement familial qui a transformé les CDD de nos travailleurs nord-africains des années 60 en CDI, est-il vraiment un « alien », un élément étranger tel qu’il empêche et empêchera irrémédiablement ses fidèles d’entrer dans l’espace commun, de faire partie de la communauté française ?
Afin de répondre à cette question, on rappellera ce que fut l’islam, en France et dans le monde, entre les années 1950 et 1976 (date du regroupement familial), puis ce qu’il est devenu jusqu’à nos jours, avec le tournant du 11 septembre 2001. Enfin nous évoquerons les textes fondateurs de l’islam et l’histoire des pays musulmans pour dire si, oui ou non, l’islam constitue un obstacle à une intégration réussie, et même, en allant plus loin, si l’islam est compatible avec notre culture, notre pays et nos valeurs. .
I. L’islam en France entre 1950 et 1976
Il n’y a aucun problème. Les travailleurs musulmans se font modestes, on les repère dans la rue parce qu’ils sont un peu plus basanés que les autres et qu’ils ont un accent quand ils parlent, mais ils ne nous dérangent pas, on les aime bien, ils sont chaleureux, à l’écoute. Ils s’habillent comme vous et moi, ils vivent comme vous et moi. S’ils sont invités ils font comme leurs hôtes, tout au plus certains mettront-ils de côté le porc ou ne boiront pas d’alcool mais tout cela n’a pas grande importance, même pour eux, et ils n’utilisent jamais le mot « halal ». C’est que, d’une part, ils viennent de pays qui ont été colonisés longtemps, que les valeurs occidentales ont fait leur lit et… leurs preuves et que les jeunes élites à l’université vivent comme leurs camarades et amis européens et surtout français, se passionnant pour la politique et regardant la religion comme un archaïsme sans intérêt. Et puis, les musulmans sont peu nombreux ; dans leur tête ils sont de passage, venant travailler pour un an ou deux, remplacés ensuite par leur frère, leur cousin, leur voisin… Ils prennent donc le pays comme il est, et appliquent les tolérances du coran en pays non musulman : il y est licite de n’y pas manger halal. Il ne viendrait à l’idée de personne de faire des prières dans les rues ni de réclamer à la cantine des repas halal ou la construction de mosquées…
La terre de France n’est pas terre d’islam, Dar al-Islam, maison de la paix, et, depuis la fin du califat en 1924, les musulmans ont laissé de côté l’idée de conquête, de maison de la guerre ( Dar al-Harb) qui concernait les terres non musulmanes. Le démantèlement de l’empire ottoman de 1924 a en effet marqué un sérieux coup d’arrêt à l’expansion musulmane et a fragmenté en peuples différents la « oumma » la communauté musulmane, qui n’a plus de « calife » c’est-à-dire de commandeur des croyants. Par ailleurs, l’islam a également pris du plomb dans l’aile sous la férule de Bourguiba, Nasser ou Atatürk qui ont des émules et l’on aura bien d’autres soucis que l’islam en terre musulmane entre 1924 et 1976 avec la décolonisation, le nationalisme et les difficultés économiques des jeunes nations qui ont chassé leurs colonisateurs.
Aucune possibilité, donc, pour les musulmans vivant en France de se croire en terrain conquis. Ils y sont de passage, et ils ont le sentiment d’avoir été les grands perdants de toutes les guerres des XIXème et XXème siècle, les puissances occidentales ont même fait disparaître le Califat en 1924 et les ont obligés à vivre sous leur domination encore un quart de siècle ; leurs principaux dirigeants, d’Atatürk, mort en 1938 à Bourguiba destitué en 1987 en passant par Nasser mort en 1970 sont amoureux de leurs pays et donc, à ce titre, désireux de les entraîner dans la modernité, ce qui suppose que les femmes soient émancipées et que les vieilles superstitions, les vieux interdits soient sinon oubliés du moins relégués à des pratiques individuelles, rassurantes et assurant la cohésion culturelle du peuple. Rien de plus. L’islam est en train de devenir un simple marqueur culturel, même dans les pays dits musulmans et, surtout, l’islam en tant que système totalitaire veillant à tous les éléments de la vie de ses fidèles est vaincu!
L’islam existe par la volonté et l’enseignement d’un chef de guerre, Mahomet le sanglant, Mahomet le conquérant ; si l’islam est vaincu il n’est plus l’islam. Alors la défaite de 1924 sonne comme une honte, comme un coup de massue, et calme, pour un temps, les aspirations de domination et de conquête de ses séides.
C’est qu’en islam on a du respect et de l’admiration pour le fort, fût-il votre vainqueur, et du mépris pour le faible.
La France est forte, dominante, les Algériens qui arrivent en France après 1962 sont déboussolés par ce pays que les nouveaux maîtres algériens leur disent de haïr mais qu’ils ne peuvent s’empêcher d’aimer parce que la culture française c’est la leur, ils baignent dedans puisqu’ils sont nés dans l’Algérie française et parce qu’elle demeure la mère nourricière, celle qui, en leur donnant du travail, permet à leur famille de survivre.
Alors, peut-on parler d’intégration à cette époque ? Non, parce que les immigrés musulmans ne font que passer et qu’ils n’ont pas envie de devenir français et de demeurer en France, pressés qu’ils sont de retrouver leurs familles, mais on peut parler de cohabitation pacifique et respectueuse de la France, ses valeurs et ses coutumes (début prometteur de ce qu’aurait pu être une intégration réussie si l’islam avait cessé d’être… l’islam). Bien sûr, rares sont les travailleurs musulmans avec leurs familles, alors ils vivent le plus souvent dans des foyers, à plusieurs célibataires dans un appartement, puisque le but est de dépenser le moins possible pour rapporter le plus possible au pays.
Raison de plus pour que la cohabitation se passe bien, pas de quartiers-ghettos, pas de familles habituées, au pays, à faire garder les enfants, dehors, par l’ensemble de la communauté parce qu’il y fait chaud et qu’on vit dehors. Pratique impossible en France où l’on s’enferme chez soi et où on garde et élève soi-même les enfants.
Tout cela se passe à peu près bien jusqu’à cette funeste année 1976 où Giscard d’Estaing, sous prétexte d’humanité (pour ne pas avouer son désir de nous imposer une société multiculturelle plus facile à manœuvrer pour l’ultralibéralisme qu’il nous prépare), invente le regroupement familial. Et, coïncidence ? Cela arrive peu après le premier choc pétrolier qui montre et la fragilité des puissances occidentales et la montée en puissance des pays musulmans détenteurs de ressources gazières et pétrolières.
II. L’islam en France, de 1976 à nos jours
C’est le début de la catastrophe annoncée, allant crescendo.
Au moment où le choc pétrolier arrive, que le plein emploi disparaît, que l’on interdit aux Etats de battre monnaie (janvier 1973) pour les obliger à emprunter sur les marchés, que les difficultés économiques et le chômage rendent la vie des Français plus incertaine et difficile, on décide que les immigrés auront le droit de faire venir leur famille.
Autrement dit, on transforme sans le dire un CDD, un permis de court séjour, en CDI, un permis de long séjour, avec la garantie de pouvoir vivre, comme les Français, en famille.
Mais sans contrepartie. Sans exiger que l’on vive comme les Français, que l’on se conforme aux habitudes de vie françaises.
1. Jusqu’au 11 septembre 2001
Les tensions se font jour, en France, et dans le monde, et l’islam sert de cohésion, de marqueur, de motif d’opposer les bons (les musulmans) et les mauvais (les Occidentaux, décadents).
C’est le temps des attentats des terroristes palestiniens. Celui des attentats de la rue des Rosiers (1982) et de la rue Copernic, et la période dite « septembre noir » avec 13 attentats sur le sol français d’une cellule du Hezbollah réclamant la libération de terroristes arabes emprisonnés.
C’est le temps de l’attentat du World trade center en 1993, qui sonne comme une déclaration de guerre à l’Occident.
C’est aussi le temps où Khomeiny, depuis la France, prépare et organise la révolution qui va faire faire aux Iraniens un bond de plusieurs siècles en arrière.
C’est le temps où les Frères musulmans, nés en 1928 en Egypte, prennent de plus en plus de pouvoir et développent l’idée de renaissance islamique contre les valeurs occidentales, de renaissance du Califat.
C’est le temps où naît le Hamas, dont la charte prévoit la destruction d’Israël et qui veut appliquer l’islam le plus fondamentaliste.
C’est le moment où Sadate, en Egypte, pour se débarrasser de l’extrême gauche, favorise les Frères musulmans et leur promet l’intégration de la charia dans les lois égyptiennes…
Bref, on assiste au retour de l’islam des origines, c’est-à-dire de l’islam de toujours : conquérant, violent, défendant en tous lieux, quelles que soient les circonstances, quels que soient leurs torts, les membres de la communauté musulmane, c’est l’islam de l’oumma, la communauté musulmane, brandi comme LA différence fondamentale avec les décadents occidentaux et permettant à l’islam de renouer avec ses origines : supériorité des musulmans et obligation du djihad, la guerre sainte, la guerre de conquête.
Pendant ce temps, la loi Pleven, de 1972, avait déjà préparé les esprits aux monstruosités de l’ère Mitterrand, qui a tout fait pour que l’islam soit protégé. La création de SOS racisme en 1984 est fort utile pour la limitation de la liberté d’expression, et la loi Gayssot ( 1990) achève le travail.
Pendant ce temps, les pays de l’OPEP négocient avec l’UE une limitation du prix du pétrole en échange de la promotion de la civilisation arabo-musulmane et surtout de l’islam dans nos pays, notamment via l’école.
Bref tout est prêt pour que, peu à peu, des familles peu éduquées qui arrivent dans le cadre du regroupement familial soient encouragées par nos dhimmis à ne pas perdre leur identité musulmane, leur culture, et même à la revendiquer.
C’est dans ce contexte qu’arrive le 11 septembre 2001.
2. Du 11 septembre 2001 à nos jours
C’est l’ère du conflit de civilisation clairement entamé, clairement clamé, clairement revendiqué.
Que ce soit les attentats de Londres ou de Madrid ou les émeutes dès qu’on touche à l’islam dans un pays occidental, il est clair que la guerre est déclarée et que les musulmans les plus radicaux sont décidés à imposer la loi de l’islam et ses limites à la liberté d’expression à tous, avec la complicité des dhimmis qui nous gouvernent.
La guerre est déclarée, la guerre sous toutes ses formes.
Les Frères musulmans, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les islamistes de France… cherchent à imposer à tous les musulmans, qu’ils soient en maison d’islam ou en maison de guerre, l’application stricte, littérale, du coran et des haddith-s de Mahomet.
La partie émergée de l’islam, c’est, bien sûr, le nombre des voiles qui se multiplient ( il semble bien que nombre de voilées, dans le sud de la France et ailleurs, au Liban, par exemple, ont été rémunérées par l’Arabie Saoudite p sont nombreux, et ils on our porter le voile, devenant ainsi des petites soldates de l’islam). Mais c’est aussi les revendications dans les cantines, le succès du halal qui conduit 60% des animaux abattus dans notre pays à l’être selon l’abattage rituel pour un maximum de 10 à 15% de la population. C’est, bien sûr, les revendications de constructions de mosquées (150 mosquées en 1976, environ 2500 aujourd’hui) et tant d’autres choses qui changent mais aussi perturbent et le paysage français et la possibilité de vivre ensemble.
Les soldats de l’islam sont à l’oeuvre. Ils ont 3 tâches :
– Faire régner la terreur sur tous les nés musulmans qu’on surveille, qu’on incite par les menaces à faire ramadan, à ne pas consommer de porc ou d’alcool, à voiler leurs femmes et leurs filles, à fréquenter la mosquée.
– Faire régner la terreur chez les non musulmans pour les contraindre à respecter les obligations de l’islam, émeutes quand une femme emburkinée est arrêtée, émeutes quand un musulman, fût-il criminel, est emmené au poste, plaintes quand un intellectuel comme Redekker dit la réalité de l’islam et aucune condamnation, au contraire, de la fatwa le condamnant à mort, dynamitage de Charlie Hebdo, manifestations de protestation dès qu’un maire ne propose pas de repas de substitution à la cantine…
– Occuper l’espace public et les medias avec des taupes de l’islam qui, avec des mensonges (la takkia, licite en islam) vont donner une image « soft », progressiste de l’islam afin de faire croire au commun des mortels qu’un islam de France serait possible et que l’islam serait compatible avec la République. Et là où ils jouent gagnant c’est que medias, élites politiques et intellectuelles jouent leur jeu. La diabolisation commencée dans les années 80 marche pleinement. Celui qui s’émeut de voir l’espace public transformé est, forcément, un raciste.
Il n’est donc pas pensable que les musulmans sous surveillance de leur communauté, ainsi que les plus pieux, ce qui fait beaucoup de monde, si l’on considère le nombre de prieurs dans les rues de France chaque vendredi pendant des années, s’intègrent, c’est-à-dire se fondent dans le paysage, soient perçus comme des citoyens comme les autres, se perçoivent comme des citoyens comme les autres, puisque la particularité de l’islam, c’est de marquer la différence entre les musulmans et les autres. Alors, intégration impossible, car refusée, pour ne pas parler d’assimilation…
S’il y avait intégration ou assimilation, cela se passerait comme cela s’est passé pour les Espagnols, Italiens, Polonais, Portugais… venus nombreux s’installer en France au XXème siècle : les musulmans donneraient des prénoms français à leurs enfants ( dans les quartiers et villes islamisées il suffit de regarder les avis de naissance pour constater que les Mohamed ou Mehdi sont systématiques quand ils sont suivis d’un nom à consonance africaine, sans parler du souci pour les parents de voir les prénoms acceptés par les consulats étrangers pour que les enfants bénéficient de la double nationalité, affirmant ainsi leur désir de ne pas choisir vraiment la France) ; bien sûr les vêtements sont des marqueurs et on ne porte pas par hasard voile, nikab, kami ou simple djellabah en France… C’est, délibérément, un message adressé aux Français : « je suis d’abord et avant tout musulman et je ne partage pas les valeurs et traditions françaises ».
Quoi d’étonnant ? Il s’agit là du retour aux fondamentaux de l’islam et si les demandes de construction de mosquées, qui changent notre paysage en attendant que l’appel du muezzin nous soit imposé sont si nombreuses c’est bien parce qu’ils sont en train d’inverser la norme. Ils sont en train de nous habituer à vivre en terre d’islam…
Ce que nous ne voulons pas parce que l’islam est à des années-lumières notre conception de l’être humain et de la liberté. .
III. L’islam ne permet pas l’intégration ni l’assimilation
Si l’on excepte les moments de l’histoire où l’islam a été tenu à distance, vaincu en même temps que les pays où il était religion dominante, mis sous tutelle par les colonisateurs des pays musulmans ou les progressistes des pays musulmans après la décolonisation, l’histoire de l’islam n’est que guerre, conquête, mise en valeur de la supériorité des musulmans, refus de la loi des hommes, de la démocratie, de la liberté d’expression et de la laïcité, tous incompatibles avec l’islam.
L’islam est incompatible avec la République, avec l’égalité homme-femme, avec la liberté d’expression, et, à ce titre, interdit à ses fidèles, s’ils veulent continuer à être considérés comme de bons musulmans, à ne pas être mis au ban de la communauté, de s’intégrer, de vivre comme un citoyen lambda et non comme un musulman.
Or, le musulman doit obéir au coran, dicté par Dieu via l’ange Gabriel à Mahomet, il est donc « incréé », autrement dit intouchable. On ne peut ni supprimer les versets qui encouragent à la barbarie et au meurtre ni mettre en doute la validité des commandements de la divinité et de son prophète.
Quelques versets et haddith-s, sans parler de déclarations d’organisations musulmanes internationales, permettent de le montrer, tout simplement. Je n’en citerai que 4, au hasard, afin de ne pas lasser, mais il y en a des centaines, oui, des centaines…
« Les hommes ont autorité sur les femmes à cause des préférences de Dieu et à cause des dépenses des hommes » (4:34) ou « Prophète, incite les croyants à combattre : si vingt de vous sont endurants, ils seront vainqueurs de deux cents, et cent seront vainqueurs de mille incroyants qui sont des gens qui ne comprennent rien » (8:65-66),
« La déclaration des droits de l’homme en Islam » adoptée au Caire en 1990 par les 57 pays musulmans qui constituent l’OCI (Organisation de la Coopération islamique) précise, dans son article 6 : « La femme est l’égale de l’homme au plan de la dignité humaine » et, dans son article 22 : « Tout homme a le droit d’exposer librement son opinion pourvu qu’elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la Charia. »
4 passages qui montrent que le coran affirme la supériorité de l’homme sur la femme, celle du musulman sur le non musulman (qui a toujours un statut inférieur, de dhimmi, dans les pays musulmans), celle de la force sur la discussion, celle de la charia sur la loi des hommes et interdit, carrément, la liberté d’expression. Bref, un système totalitaire s’il en fut que les plus ardents auto-proclamés « anti-fascistes « , à l’instar d’un Mélenchon, révèrent… pour mieux cracher sur le peu qui reste de catholicisme dans notre pays, pourtant respectueux des lois et cantonnant la pratique du culte et les signes de l’appartenance à cette religion à la sphère privée.
Je citerai pour terminer d’abord un extrait de La Force de la Raison d’Oriana Fallaci qui résume en quelques lignes la visée expansionniste de l’islam et permet de comprendre pourquoi il n’est pas d’intégration possible pour ceux des nés-musulmans qui veulent se conformer aux prescriptions de leur système politico-religieux puis des extraits du livre de René Marchand, Reconquista ou Mort de l’Europe qui montrent en quoi l’islam n’est pas compatible avec notre civilisation :
D’abord ces quelques lignes d’Oriane Fallaci :
Dans chacune de nos villes, il y a une seconde ville. Une ville superposée et semblable à celle que, dans les années soixante-dix, les Palestiniens créèrent à Beyrouth, établissant une Etat dans l’Etat, un gouvernement dans le gouvernement. Une ville musulmane, une ville gouvernée par le Coran. Une étape de l’expansionnisme islamique. Cet expansionnisme sur lequel personne n’a jamais réussi à prendre le dessus. Personne. […] Car l’unique art où les fils d’Allah ont toujours excellé, c’est l’art d’envahir, conquérir, soumettre. La proie qui leur a toujours inspiré la plus forte convoitise, c’est l’EUROPE, le monde chrétien ; et si l’on jetait un coup d’œil à l’Histoire que certains musulmans voudraient contrôler ; c’est-à-dire effacer ?
En 635, trois ans après la mort de Mahomet, les armées du Croissant, envahirent la chrétienne Syrie et la chrétienne Palestine. En 638, elles prirent Jérusalem et le Saint Sépulcre. En 640, une fois conquises la Perse, l’Arménie et la Mésopotamie, l’actuel Irak, elles envahirent la chrétienne Egypte et débordèrent sur le chrétien Maghreb, en Tunisie, en Algérie et au Maroc. En 668, elles attaquèrent Constantinople pour la première fois, lui imposant un siège de cinq ans. En 711, après avoir traversé le détroit de Gibraltar, elles débarquèrent dans la très catholique Péninsule Ibérique, s’emparèrent du Portugal et de l’Espagne où, malgré les Pélage et Cid Campeador et les divers souverains engagés dans la Reconquista, elles restèrent pendant huit bons siècles. Celui qui croit au mythe de la « cohabitation pacifique » qui, selon les collaborateurs, caractérisait les rapports entre les conquis et les conquérants, ferait bien de relire l’histoire des couvents et des monastères brûlés, des églises profanées, des religieuses violées, des femmes chrétiennes ou juives enlevées pour être enfermées dans les harems.
Ensuite celles de René Marchand :
Essayons-nous à un bref inventaire des articles de foi d’un Musulman, à quelque « variété » qu’il appartienne :
– Allâh est unique. Strictement.
– Allâh a révélé aux hommes le Coran, livre éternel comme Lui, valable pour tous les hommes de tous les temps et de tous les lieux. Depuis le IXe siècle (IIIe siècle de l’Hégire), mettre en doute l’éternité du Coran est commettre le crime péché d’apostasie, punissable de la mort. Tous les Musulmans lisent aujourd’hui le même Coran.
– Il n’a créé qu’une humanité et, pour cette humanité, une seule religion-loi, qui est l’Islam..
– La source de la Loi est divine. Aucune loi d’origine humaine ne peut lui être opposée.
– Les fondements de la Loi sont le Coran d’une part, les faits et dits de l’Envoyé d’Allah et de ses premiers Compagnons.
– La finalité de la Loi est de conduire l’humanité tout entière à se conformer à la volonté d’Allâh.
– Le devoir de tout Musulman est de se conformer à la Loi.
– La Loi stipule des sanctions pour ceux qui la transgressent. Lesquels seront également punis après leur mort.
– La Loi garantit des récompenses dans l’Au-delà pour les bons Musulmans.
– La Loi recouvre tous les aspects de la vie humaine, y compris les mœurs, les coutumes, les manières de se vêtir, manger, forniquer, déféquer… La liberté individuelle n’existe pas. L’autonomie de comportement d’un individu n’est tolérée que dans le cadre de la Loi.
– Les distinctions sacré-profane, religion-politique, péché-crime, religion-morale, droit public-droit privé…, essentielles dans la civilisation européenne, ne sont pas transposables en Islam.
–Les Musulmans, hommes pieux, moraux, élus d’Allâh, sont d’une essence supérieure aux autres hommes, parce que chargés de mission par Allâh.
–L’Islam conquerra le monde, car telle est la volonté d’Allâh.
– Le devoir de tout Musulman est d’œuvrer à cette fin par les moyens recommandés par la Loi, dont la guerre, différentes autres formes de violence et la ruse, en imitant le beau modèle Mahomet.
Tout est dit.
Alors quel sort nous est réservé ? Devons-nous considérer que tout est joué et que nous devons nous résigner à jouer les dhimmis ?
Conclusion
Bien sûr que non. Tant qu’il y aura des gens de bonne volonté, des hommes et des femmes prêts à mourir pour ne pas laisser à leurs enfants et petit-enfants un monde qui ne vaudrait pas la peine d’être vécu, tout sera possible.
Nous sommes le peuple de France, nous nous devons de nous réveiller, de nous lever. C’est pourquoi je vous invite à venir manifester avec Résistance républicaine le 5 mai prochain « pour la défense des nôtres, de la France, des Français moyens qu’on pressurise et qui vivent de plus en plus dans l’insécurité ».
Parce que vous comme nous en avez assez de l’islamisation, de l’immigration, de l’insécurité, de la disparition de nos valeurs, de nos traditions, de la liberté d’expression et de tout ce qui constituait le bonheur de vivre dans notre douce France.
Christine Tasin
Résistance républicaine
Colloque du 13 avril 2013, organisé par NCI, à Paris : immigration et élections