>> Court hearing of Zambia ‘gay couple’ delayed again : Two Zambian men accused of having gay sex were arrested over a year ago, and this is not the first time a court hearing to decide their fate has been postponed
Lusaka, Zambie – La détention prolongée de deux Zambiens accusés d’avoir entretenu des relations sexuelles ‘est un affront à tous ceux qui croient aux droits fondamentaux, à l’égalité et à la non-discrimination et ils doivent être libérés immédiatement’, a déclaré vendredi Amnesty International.
Le tribunal de première instance de Kapiri Mposhi, dans le centre de la Zambie, devait prononcer son verdict vendredi sur le cas de James Mwape et de Philip Mubiana, qui sont détenus depuis plus d’un an après avoir été accusés d’avoir eu des relations sexuelles ‘contre nature’, mais en raison du retard occasionné par le procureur de la République, l’affaire a été reportée à une date ultérieure.
‘Ces hommes ont déjà passé plus d’un an en prison avec le refus contre leur liberté conditionnelle dans une affaire où ils sont accusés de quelque chose qui ne devrait pas constituer un crime. Emprisonner des gens sur la base de leur orientation sexuelle réelle ou perçue est répréhensible et constitue une violation flagrante du droit international et de la justice’, a déclaré Simeon Mawanza, chercheur d’Amnesty International en Zambie.
L’homosexualité est considérée comme un crime en vertu du code pénal de la Zambie et s’ils sont reconnus coupables, les deux hommes encourent au moins une peine de 14 ans d’emprisonnement.
Amnesty constate que cette affaire intervient à un moment où de hauts responsables gouvernementaux ont fait des déclarations tapageuses demandant à la population de dénoncer toute personne qu’elle soupçonne être un homosexuel ou en train de faire la promotion de ‘l’homosexualité’.
‘Dans un climat de peur croissante en Zambie, Amnesty International exhorte les autorités à respecter leurs obligations de respecter et de protéger tous les droits de l’homme et de mettre fin à la persécution des individus sur la base de leur orientation sexuelle réelle ou perçue ou de leur identité de genre’, a déclaré Mawanza.
Amnesty International exige la libération immédiate de Mwape et Mubiana et l’abrogation des lois criminalisant les relations sexuelles entre deux hommes.
Les deux hommes, tous deux âgés de 22 ans, ont d’abord été arrêtés le 25 avril 2013, et détenus jusqu’au 2 mai avant d’être libérés sous caution. Ils ont été incarcérés à nouveau le 6 mai et soumis à des examens anaux forcés par les médecins du gouvernement pour ‘prouver’ leur participation à des activités sexuelles et Amnesty affirme que ces examens sont assimilables à la torture.
Les deux hommes Mwape et Mubiana, accusés d’avoir eu des relations sexuelles ‘contre nature’ conformément à l’article 155 du Code pénal de la Zambie, ont nié les accusations portées contre eux.
>> Two Zambian men, accused of having gay sex, have had their court hearing postponed.
A court in the small town of Kapiri Mposhi, north of the capital of Lusaka, Zambia, was due to give a verdict yesterday (30 May).
However, due to delays the hearing has been postponed to a later, unconfirmed date.
It has been over a year since the two young men were initially arrested.
James Mwape and Philip Mubiana, both 22, were arrested in April 2013, charged with of having sex ‘against the order of nature’ under Section 155 of Zambia’s Penal Code.
The men have pleaded not guilty of the charges brought against them.
Homosexuality is a crime in Zambia and prison sentences can last up to 14 years.
Simeon Mawanza, human rights group Amnesty International’s Zambia researcher, said the imprisonment of the two men is unjust.
‘These men have already spent over a year in prison having been denied bail in a case where they are accused of something that should not be a crime,’ he said.
‘Locking up people on the basis of their real or perceived sexual orientation is reprehensible and a clear breach of international law and justice.’
‘The wheels of justice have been turning very slowly for these two men. Their incarceration in the first place, and inexcusable delays in proceedings, reflect very badly on the justice system in Zambia. Amnesty International regards both men to be prisoners of conscience and is calling for their immediate and unconditional release.’
The two men have been in and out of prison and had their court hearings delayed more than once.
They were released on bail in May 2013, only to be re-arrested again a few days later.
During this month it was reported the men were being kept in awful conditions, and were being denied food and water.
In September 2013, their court hearing was delayed and in November a lawyer used anal probes as a way of securing evidence against them.
Many rights group consider the use of forced medical examinations to be a form of torture.