>> Two arrested for gay sex in Maldives
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Les deux hommes de 56 et 27 ans ont été interpelés à leur domicile, sur l’île de Dhaandhoo (à quelques 400 km de la capitale), comme l’indiquent les services de police, « tuyautés » par une source anonyme.
Liberté d’expression inexistante, journalistes censurés… dans ce paradis touristique, sous le joug de la charia et où l’on se baigne en Burqa, l’homosexualité, au même titre que la consommation d’alcool ou encore les homicides, est un crime passible, sinon de la peine de mort, d’emprisonnement et de flagellation notamment en place publique…
C’est très « inquiétant » note l’organisation LGBTI « Rainbow Warriors », basée à Londres, qui souligne dans son communiqué que c’est la première fois que la police intervient directement dans un cadre privé.
Inquiétant également pour les vacanciers qui, s’ils assurent la première ressource économique des Maldives, risquent bien désormais de faire l’objet de menaces similaires, depuis « la publication l’année dernière du nouveau code pénal, qui transpose en droit national ces dispositions qui étaient auparavant seulement dans la charia et applicables aux citoyens musulmans. »
Derrière le lagon : l’enfer !
Une répression rigoureuse qui a conduit les personnes LGBTI à fuir en masse l’archipel, constate encore « Rainbow Warriors », qui cite l’agence de l’immigration en Nouvelle-Zélande : « En réponse à un appel lancé par un demandeur d’asile, le bureau du président Maldivien a reconnu l’orientation sexuelle comme motif de poursuites en cas de retour au pays ! »
« Même les enfants sont passibles de la peine de mort dès l’âge de 7 ans et exécutés l’année de leur 18ème anniversaire. Et il n’y a jamais de témoins… », rappelait déjà Michelle Kissenkoetter, responsable du pôle Asie à la Fédération Internationale des droits de l’Homme, dans un entretien en avril dernier sur France Inter.
Pourtant aucune menace occidentale sensible ne porte ses fruits. L’éventuel boycott des tours opérateurs est resté lettre morte et l’Union Européenne demeure le deuxième partenaire commercial des Maldives, l’un des 54 membres de l’Organisation des Nations Unies donc, à avoir signé en 2008 une déclaration contre les droits des LGBT.
Les dernières arrestation officielles de personnes homosexuelles ont été signalées en 2013. Le couple s’échangeait des marques d’affection, lorsqu’ils ont été surpris et « capturés » sur la plage de Vilimale. Période d’inactivé qui n’aura été que de courte durée.
Terrence Katchadourian
StopHomophobie
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>> Maldivian police Saturday (29 August) arrested two men on accusations of ‘homosexuality activity.’
The men, aged 56 and 27, were arrested at their home on the island of Dhaandhoo after a tip off, according to the Maldives Police Service.
Gay sex is a crime in the Islamic island nation and punishable by death under Sharia law. Other penalties include whippings, house arrest, deportation and up to six years in jail. Vigilante attacks and executions also occur.
‘This is a worrying move by local police as up until now private behavior was not being tackled,’ LGBTI rights group Rainbow Warriors noted in a blog post.
‘Also concerning for the tourist community on holiday in the country who could be subject to similar threats by local police.’
The last arrests for ‘homosexuality activity’ were reported in 2013 when two men were caught by police having sex on a beach in Vilimale.