A Strasbourg, ils étaient 2.000 selon la police et 12.000 selon les organisateurs, à défiler pour défendre l’égalité des droits et dire non à l’homophobie. Les organisateurs avaient adopté comme slogan « Je suis gay / bi / lesbienne/ trans », en référence à la mobilisation du mois de janvier autour du slogan « Je suis Charlie« .
« Comme ce qui s’est passé le 11 janvier, on aimerait que tout le monde soit avec nous dans la rue, même les hétéros », a déclaré Yves Lorentz, le président de FestiGays.
Sur la place Kléber, la foule a chanté la Marseillaise avant d’observer trois minutes de silence en hommage aux victimes de l’extrémisme et de l’homophobie, ainsi qu’aux « morts du sida ».
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Beaucoup sont venus en famille, comme Michaël, avec un drapeau arc-en-ciel sur le dos et un enfant de un an dans la poussette : « Autant l’habituer tout de suite à voir plein de différences et à être tolérant. C’est très bien si tout le monde se mélange et tout le monde s’accepte. »
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Retour en images sur la Gay Pride de #Strasbourg >>http://t.co/vestcTDVVz #alsace @strasbourg @SOShomophobie pic.twitter.com/IEXbVKqoQ4
— France Bleu Alsace (@BleuAlsace) 13 Juin 2015
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Dans la foule, de nombreux hétérosexuels, comme Luc, choqué d’entendre encore au quotidien des propos homophobes : « On est venus ici pour manifester notre solidarité et surout pour essayer de faire changer un petit peu la société. » [spacer] A Metz, le défilé a rassemblé environ 3.500 personnes, selon les organisateurs, avec pour mot d’ordre une critique du « double discours » du Front national. « Ce parti laisse entendre qu’il serait presque gay friendly, alors qu’en réalité il est clairement homophobe », a dénoncé Matthieu Gatipon-Bachette, le président de « Couleur Gaies« . L’occasion évidemment pour les pseudos « militants nationalistes » de se livrer à des collages d’autocollants sur le parcours, regrettant de ne pas avoir pu organiser une action coup de poing. [spacer]
#gaypride #metz musique et ambiance ont rendes vous avec le soleil pic.twitter.com/g9hCkwBEk6 — Gémeau (@Gemeau_55) 13 Juin 2015
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A Nantes, ils étaient au moins 5.000, selon la police, dont le nouveau maire socialiste de la ville, Johanna Rolland, qui a marché derrière une banderole « Pride Nantes ». Au rythme de la musique techno, les participants portaient des banderoles ou pancartes proclamant « Les droits Humains sont ma fierté », « Trans, Intersexes : une loi, des droits », « Ma mémé est pour l’égalité », ou encore « Stop Homophobie ». Merci Nantes 🙂
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La #GayPride à Nantes c’est aussi une minute de silence pour tous ceux privés de liberté ou de tolérance @CLGBTNantes pic.twitter.com/RZahUxHg31 — Valentin (@ValentinRchd) 13 Juin 2015
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Une poignée de fachos face à la #GayPride de #Nantes… Mais quelle bande de fragiles… pic.twitter.com/5VZQ8youpV — ΕL PαΔαωαה Off™ ✡ (@PadawanOff) 13 Juin 2015
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A Bordeaux, 2 à 3.000 personnes ont marché derrière une banderole « Tous unis pour l’égalité ». Dans le cortège où avaient pris part de nombreux jeunes gens déguisés ou non, certains élus, notamment socialistes étaient visibles. « Je suis lesbien et je suis fier », « Qui suis-je pour juger' » ou « Il est interdit d’interdire d’aimer », proclamaient les banderoles. La musique était fortement présente et de nombreux ballons et drapeaux arc-en-ciel flottaient au vent.
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Gaypride de Bordeaux ! 💙💚💛💜💖💝👍👍👍 pic.twitter.com/BRAkMtXquM — Be Wilde (@NRHPH) 13 Juin 2015
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Enfin à Arras, la « parade de la diversité » avait pour pour slogan « Stop aux promesses, agissez maintenant ».
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@CatClarke4 @BaptisteLeseque @SalwaBieber1994 @Boudjennahjade 🌈 #gaypride #arras pic.twitter.com/oXlS1K1a2V — ⚓️ (@ornelladeb) 13 Juin 2015