Jean-François Copé, président de l’UMP, affirme que la manifestation du 26 mai contre la loi sur le « mariage pour tous » doit être « une manifestation politique, de ‘non’ global au gouvernement », dans une interview à Valeurs actuelles, à paraître jeudi.
Après cette manifestation, à laquelle il se joindra, M. Copé affirme, dans son interview également publiée jeudi sur le site de l’hebdomadaire, que l’étape suivant sera « le rendez-vous dans les urnes: tous en campagne pour sanctionner le gouvernement aux municipales de 2014 ».
Sanctionnera-t-il les sénateurs UMP qui ont voté « le mariage pour tous », permettant ainsi au texte de passer au Sénat? « Certainement pas », répond-il.
« J’ai été déçu de leur vote, je le regrette, mais je respecte trop la liberté de conscience au sein de notre famille politique. J’ai personnellement été choqué d’entendre Frigide Barjot (ndlr porte-parole de La manif pour tous) désigner nommément les parlementaires qui avaient voté ce texte en leur promettant je ne sais quelle représailles », ajoute Jean-François Copé.
Si la droite revient au pouvoir en 2017, « il nous faudra réécrire » la loi « pour arriver à l’interdiction absolue de la PMA et de la GPA, pour revisiter la question de l’adoption et empêcher l’adoption plénière qui, à titre personnel, me choque profondément, et interdire que soit rayée complètement la filiation biologique ».
« Nous devrons aussi tendre vers le statut du conjoint homosexuel. Pour cela, faut-il organiser un référendum? Discutons-en », ajoute le président de l’UMP.
T.B. avec AFP