Une cérémonie que la mairie aurait bien voulu placer sous silence, dans ce chef lieu du 101e département français, dans l’Océan Indien, où plus de 90% de la population est de confession musulmane.
Âgés de 25 et 30 ans, les deux époux, qui ont également préféré rester discret par crainte de réactions hostiles, ont été unis par l’adjoint au Maire, Bdourahamane Soihili, élu UMP, pourtant opposé au « mariage homosexuel » :
« J’ai décidé d’assumer mes responsabilités de maire même si en tant que parlementaire, j’ai voté contre la loi », a expliqué Soihili, qui avoue cependant n’avoir « trouvé personne pour le remplacer ».
Après avoir donné leur consentement mutuel, les mariés ont dû quitter la mairie par la porte de derrière pour éviter d’être photographiés par la presse. Le mariage a en effet fait écho auprès de la presse locale créant des polémiques auprès de la population. Certains crient au scandale expliquant que l’homosexualité est clairement interdite dans l’islam et fait partie des grands péchés.
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Selon des sources proches de la Mairie, les heureux mariés, artisan et infirmier, sont originaires pour l’un de la métropole et pour l’autre de Cuba.
