La section disciplinaire de l’Université de Lorraine vient de prononcer plusieurs sanctions à l’encontre de cinq étudiants, proches de l’extrême droite, qui, en décembre 2021, en pleine campagne présidentielle, avaient scandés des injures racistes, antisémites, homophobes et des appels à la haine, dans des amphithéâtres notamment, les couloirs de la faculté d’Histoire et sur les réseaux sociaux également.
Le parquet avait d’ailleurs ouvert une information judiciaire, toujours en cours, pour « apologie de crime de guerre », « apologie de crime contre l’humanité », « provocation à la haine », et « injure publique en raison de l’origine ethnique, religieuse ou de l’orientation sexuelle ». Mais l’Université avait aussi lancé des investigations en interne qui ont mené aux sanctions rendues publiques ce 20 novembre.
Deux des étudiants incriminés écopent ainsi de deux ans d’exclusion, dont un an avec sursis et les trois autres, d’un an d’exclusion dont six mois avec sursis, précise France Bleu.
L’université indique en outre avoir depuis renforcé ses moyens pour la prévention et le traitement de ces situations, au travers déjà des cellules EDI, comme Égalité, Diversité, Inclusion, qui mobilisent enseignants et étudiants.