>> Gay couple brutally attacked after Miami Beach pride event
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Ils marchaient « se tenant par la main », à la sortie d’un point sanitaire sur Ocean Drive. C’est ce qui semble avoir irrité leurs agresseurs, quatre jeunes hommes également, qui les ont immédiatement assénés de coups.
« Tout s’est passé très vite », a raconté dans les médias Dmitry Logunov, l’une des victimes. « Le premier de la bande m’a poussé violemment, avant de me balancer son poing, sans que je puisse réagir. Je me suis effondré ! » Les autres ont poursuivi, « s’acharnant encore alors qu’il était au sol, inconscient », s’indigne Rene Chalarca, son compagnon. Il a tenté de s’enfuir, pensant que son ami le suivait, mais il est revenu pour le protéger, jusqu’à ce qu’un passant intervienne et s’interpose également.
Les individus ont pris la fuite, « en proférant des injures homophobes en espagnol », a précisé la police de Miami Beach, en lançant mardi un appel à témoin. Mais les suspects se sont finalement rendus, après avoir contacté un avocat.
Gay couple says they were just holding hands when they were attacked on Miami Beach during Pride. @MiamiBeachPD looking for 4 suspects. @nbc6 pic.twitter.com/lCSMXP7GRf
— Jamie Guirola (@jamieNBC6) 10 avril 2018
DO YOU RECOGNIZE THESE 4 SUSPECTS?
These suspects are responsible for the brutal attack that follows. Occurred Sunday night after Miami Beach Gay Pride at 6 Street/Ocean Drive.
Call Crime Stoppers: https://t.co/rYWIrW8nIR. pic.twitter.com/NQthfFMIrB
— Miami Beach Police (@MiamiBeachPD) 10 avril 2018
Pablo Reinaldo Romo, Juan Lopez, Adonis Diaz et Luis Alonso, la vingtaine, pourraient être poursuivis pour acte de haine. Des accusations qu’ils réfutent. « Ils étaient là pour passer un bon moment, il ne faut pas se fier aux images », insiste leur avocat. « Ces jeunes n’éprouvent aucune haine contre la communauté LGBT. »
La scène a été filmée par les caméras de surveillance. L’agression s’est déroulée le dimanche 8 avril, au dernier jour de la 10e édition du défilé de la Pride, alors que la ville célébrait l’égalité. « C’était la première fois que je participais à l’événement. Je n’imaginais pas me faire tabasser et finir hospitalisé », regrette Rene.
L’un des agresseurs arborait un sweat-shirt de l’université internationale de Floride. L’établissement s’est désolidarisé, s’insurgeant de ces violences qui vont « à l’encontre de ses valeurs de tolérance, diversité et inclusion. »
Anne V. Besnard
stophomophobie.com