Ce ne sont que des mots, qu’ils utilisent sans comprendre. Mais des mots de violences, qui peuvent conduire au pire.
« Le harcèlement à l’école, ça ne te quitte jamais. C’est quelque chose qui reste (…) », expliquait Mika dans une interview pour Envoyé Spécial sur France 2. Et si l’artiste n’a pas toujours su gérer, il a pourtant trouvé sa voie, « la clé pour être accepté : pour moi c’était la musique ! »
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Dans son dernier clip, diffusé depuis le 5 février pour illustrer le remix officiel du titre « Hurts, issu de l’album « No Place in Heaven », Mika dénonce le harcèlement à l’école dont il a également été victime plus jeune. Il chante et danse pour exhorter les humiliations, devant ce mur tagué d’injures, comme ces affiches pour annoncer ses concerts à Florence, polluées de l’inscription « Frocio », que l’on traduit « Pédé » en italien.
« Toute ma vie, on m’a appelé comme ça. Pourquoi ne pas le brandir comme un drapeau au-dessus de la tête, face à ceux qui écrivent et pensent de cette façon », écrivait-il ensuite dans une lettre ouverte, publiée dans le journal italien Il Corriere della Serra. « Il faut rompre le silence. Je n’ai pas peur de ceux qui me discriminent. Personne ne doit avoir peur d’eux… L’amour fait ce qu’il veut. »
Ce ne sont parfois que mots, qui n’auront jamais que l’importance qu’on leur prête. Mais si avec le temps, les choses peuvent s’améliorer, ce sont pourtant des mots qui peuvent vraiment faire mal.
Certaines séquences du clip sont justement extraites du film « Un Bacio » (Un baiser), métaphore de l’adolescence dans ses épreuves, à découvrir dans les salles italiennes à partir du 31 mars.
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Terrence Katchadourian
stophomophobie.org
