Le 8 juillet dernier, Rikkie Kolle, mannequin de 22 ans, est devenue la première femme transgenre à décrocher le titre de Miss Pays-Bas, suscitant une polémique jusqu’en Italie, où la Première ministre Giorgia Meloni mène ouvertement une lutte contre ce qu’elle qualifié de « lobby LGBT ». Interrogée, Patrizia Mirigliani, directrice du concours Miss Italie, a ainsi qualifié l’élection néerlandaise d’« initiative publicitaire », et qu’il n’était pas « pour l’instant » justifié de modifier le règlement italien.
Seules deux femmes transgenres auraient demandé à participer au concours, qui reste donc uniquement ouvert aux personnes « de sexe féminin depuis la naissance ».
« Il faut y aller par étapes, l’Italie est un pays particulier (…) La tradition d’un concours qui existe depuis 84 ans a son importance, mais je n’ai rien contre ceux qui décident d’admettre les transgenres aux concours de beauté, pourvu que ce ne soit pas instrumentalisé », a-t-elle expliqué dans une interview sur la radio italienne RTL.
Des propos qui ont motivé plusieurs centaines de candidatures d’hommes transgenres, dans un mouvement lancé sur les réseaux par le militant trans, Federico Barbarossa, pour dénoncer cette exclusion hypocrite des femmes transgenres de la compétition.