Moscou : Soupçonné d’homosexualité, un étudiant meurt étouffé dans les rires et l’indifférence

>> SHOCKING footage of teen being bullied by classmates : Horrific moment bullied teenager suffocates after collapsing on his classroom floor while his tormentors stand around LAUGHING

Charmante Russie, que nos politiques de l’extrême admirent… et quelle belle ville que Moscou, centre scientifique, historique, architectural et commercial, comme l’indiquent les prospectus touristiques, et où un adolescent soupçonné d’homosexualité peut se faire violenter dans une salle de classe jusqu’à mourir étouffé par ses « camarades », tordus de rire, sous le regard stoïque d’une enseignante qui se demande encore pourquoi elle serait poursuivie ?!

Violenté-parce-qu'il-était-homosexuel,-un-étudiant-meurt-étouffé-dans-les-rires-et-l'indifférenceIl s’appelait Sergei Casper et il avait 17 ans. C’était un gentil garçon, il aimait les arts, caressait le désir de se produire sur scène et avait déjà fièrement participé à des concerts. Étudiant assidu, plutôt populaire dans son ancienne école, le jeune homme avait rejoint cependant cette année, pour assurer sa formation professionnelle, un « Collège de Polytechnique » en plein cœur de la capitale. Et c’est là que tout a dérapé.
Trop sensible le jeune homme et surtout trop « gay » pour ses nouveaux « potes ». Forcément : il aime la musique, il chante… c’est une fiotte ! Va falloir l’endurcir. Alors, pendant plusieurs mois, ils vont le martyriser. Et au fil des humiliations, puisque personne ne réagit jamais, les bourreaux vont passer à l’offensive au-dessus.

Ainsi, le jour et le coup prémédité à plusieurs, ils vont le piéger dans un couloir, le ligoter et l’emmener comme « un sac poubelle » faire trempette dans les cuvettes des toilettes. Pieds et mains liés, il va d’abord prendre la « cuite de sa vie », comme vont d’ailleurs l’indiquer ensuite les « témoins », avant d’être ramené et malmené encore davantage dans la salle de classe, devant le professeur et les autres élèves, manifestement toujours indifférents. A force, comme on peut le constater dans la vidéo, Sergei, sonné, va finir par trébucher maladroitement et se cogner la gorge sur le bord d’un bureau. Il vient de s’écraser l’œsophage et suffoque. Mais pas d’urgence, c’est encore même plus hilarant de le voir gigoter comme ça en étouffant. Sauf qu’au bout d’un moment, Sergei ne respire plus. Et quand ils se décident d’appeler une ambulance pour l’aider, c’est déjà trop tard. Sergei est mort.

Un de ses amis, Alexander, témoigne : « Il n’avait jamais fait de mal à personne. Ils l’ont pris en grippe dès le début parce qu’il aimait chanter. Ils le harcelaient tout le temps. Et, cette fois là, ils l’ont attendu dans les couloirs pour lui sauter dessus. Ils trouvaient ça drôle. La prof n’a rien fait du tout. »
On a quand même envie de se demander où il était pendant les faits ?!
Les parents voudraient comprendre : pourquoi personne n’a réagi, pourquoi le professeur est restée là sans rien dire et ne l’a pas aidé ?! Leur enfant subissait ce calvaire depuis des mois. Mais l’école réfute. Ils ne savaient rien. Et pour preuve de leur bonne foi, la hiérarchie ajoute qu’ils viennent d’expulser tous les étudiants impliqués dans l’agression. C’est déjà beaucoup, explique Dmitri, l’un de participants incriminés qui pour se justifier assure que : « c’était juste une mauvaise blague qui aura mal tourné. » Pourtant, les enquêteurs qui ont visionné la vidéo de surveillance sont formels : Sergei est décédé suite aux humiliations infligées par plusieurs de ses camarades… et l’école est en cause. Les investigations se poursuivent.

Terrence Katchadourian
@stop_homophobie

>> This is the horrific moment that a bullied Russian teenager suffocated on his classroom floor after falling on a desk and crushing his oesophagus while his tormentors stood around laughing.

Sergei Casper had been tied up so he couldn’t move his arms or legs and dunked in a toilet by bullies who then carried him back into the classroom in front of their teacher and stood him at the back of the class.

Still tied up and unable to walk the 17-year-old appears to stumble forward at which point he falls awkwardly onto the edge of a desk hitting his throat.

The injury left him unable to breathe but instead of coming to his aid, his heartless classmates stand around laughing.

By the time they realised he was having a serious problem and called the ambulance, it was too late.

Casper had reportedly been a hardworking and popular student at a previous school but that all changed when he joined Polytechnic College number 8 on Dmitrov Shosse street in the Russian capital Moscow.

Classmates started bullying him because of his love for the arts and his desire to perform on stage taking part in several concerts.

Russie-homophobie-Soupçonné-d’homosexualité,-un-étudiant-meurt-étouffé-dans-les-rires-et-l’indifférenceOne of his friends, named Alexander, told local media: ‘He was a good guy, he never did anything bad to anyone and he was my friend. But the others just picked on him all the time.’

He said that on the day died, they had been waiting for him in the corridor as video footage confirms, and had grabbed him and carted him off to the toilets.

Alexander added: ‘They seemed to think it was hilarious, and then they decided to take their prize back to the classroom where although the teacher was sitting at her desk, she did absolutely nothing to help him.

Investigators who studied this video said it showed clearly that the blame for the deaths was on the classmates of the 17-year-old, and the school has denied that they were aware there was a bullying problem at the institution.

They also added that those involved in the bullying had been expelled.

One of those involved, called Dmitri, tried to defend the action saying it was simply a joke that had gone wrong.

However the parents of the dead boy have demanded to know why the teacher was in the class did nothing, and quote schoolfriends who say that the bullying had gone on for months with nobody doing anything.

Police are continuing the investigation.