Un collaborateur de la majorité municipale de centre-droit de Toulouse a été mis à pied pour des propos homophobes visant le candidat écologiste à la mairie, François Piquemal.
L’auteur de ces propos, qui les a posté dans la nuit de jeudi à vendredi 26 juin, les a ensuite supprimés de son compte Facebook, au profit d’un message qui se voulait apaisant : « Hier soir j’ai tenu ici même des propos inacceptables qui ont dépassé ma pensée. Je les ai retirés depuis. Je présente mes excuses à François Piquemal et à sa tête de liste », assure-t-il.
Dans un communiqué, le Groupe Toulouse Ensemble du maire LR sortant, Jean-Luc Moudenc, a également annoncé avoir « notifié une mise à pied à titre conservatoire » et engagé « une procédure disciplinaire » à l’encontre de l’employé incriminé.
Mais ces injures ne sont que la partie visible d’une campagne délétère, jonchée d’attaques ad hominem, fake news… qui dure depuis des mois et qui s’est encore accentuée ces dernières semaines, comme le souligne M. Piquemal. Une plainte a été déposée.
Nous avons pris les dispositions nécessaires contre ses propos. Elles se trouvent ici pour que vous puissiez les partager.https://t.co/8sCEuQtOSv
— Toulouse Ensemble (@Tlse_Ensemble) June 26, 2020
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Dépôt de plainte. Depuis des semaines M.Moudenc et certains de ses soutiens mènent une campagne délétère contre @archipelTM : injures, attaques adhominem, fake news.Cela suffit! #Toulouse doit être une ville qui lutte contre toutes les discriminations, inclusive et non qui divise pic.twitter.com/4HPDZBMZI8
— François Piquemal (@FraPiquemal) June 26, 2020