C’est le monde à l’envers. Les antifascistes nantais – enfin le collectif Action antifasciste nantaise – est contesté au sein de la gauche extrême et alternative car ces grands démocrates sont accusés… de sexisme et d’homophobie. Au point que leur installation fin décembre 2013 dans un lieu autogéré qui accueille de nombreux collectifs de la gauche alternative à Nantes a fait des remous.
Les plus inquiets rapportaient le fait que « des personnes appartenant ou tournant autour de ce groupe avait des comportements sexistes et homophobes durant les manifs contre les anti-mariage gay et autres mobilisations contre sos-tout petits ». Curieusement, aucun organe de presse ne s’est fait l’écho des dérapages haineux constitués par des « insultes homophobes » ou « machistes ». L’éducation des antifas semble à refaire. Soit dit en passant, des dérapages homophobes sont bien étranges pour un mouvement qui prétend interdire les manifs pour tous en les taxant, justement, d’homophobes. La paille et la poutre ?
Cependant, certaines des personnes intervenant dans ce lieu étaient très inquiètes à l’idée de voir des collectifs qui luttent ouvertement pour le féminisme (réservés aux femmes et non-mixtes) ou le gender partir à cause des antifas. Finalement, la situation se serait résolue fin janvier 2014 après une réunion passablement houleuse.
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