Dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 juillet, un homme de 22 ans a tué une femme avec qui il avait pris rendez-vous dans le 16e arrondissement, en la poignardant après avoir découvert qu’elle était transgenre.
Le lendemain matin, il s’est présenté au commissariat de Clamart (Hauts-de-Seine) pour avouer son crime, permettant à la brigade criminelle de Paris de découvrir le corps de la victime qui serait une « escort-girl », selon BFMTV. Le parquet a ouvert une enquête pour meurtre motivé par l’identité de genre.
Deux féminicides transphobes en une semaine
Ce nouveau drame survient moins d’une semaine après le décès d’une autre femme trans de 55 ans à Compiègne. Dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 juillet, elle a été tuée par son conjoint à coups de hache. L’homme, âgé de 40 ans et déjà connu de la justice, s’est lui aussi dénoncé à la police, évoquant une dispute. Dans ce dossier, les enquêteurs n’ont pas encore retenu le motif transphobe.
Ces transféminicides soulignent une nouvelle fois l’extrême vulnérabilité des femmes trans face aux violences de toutes sortes (guet-apens – viols – agressions sexuelles), qu’elles subissent quotidiennement, certaines conduisant à la mort.