Nouvelle-Zélande : les condamnations pour « homosexualité » avant 1986 disparaissent des casiers judiciaires (VIDEOS)

Les personnes « reconnues coupables », en vertu des lois anciennes, d’actes « indécents » entre hommes, pourront voir disparaître cette ligne de leur casier judiciaire dans les prochains mois, a annoncé ce jeudi 7 février la ministre néo-zélandaise de la justice Amy Adams, en présentant ses excuses aux victimes.

« Il ne fait aucun doute que les néo-zélandais homosexuels qui ont été condamnés et qualifiés de criminels pour une activité consentie ont subi des blessures énormes. Nous sommes désolés pour ce que ces hommes et leurs familles ont traversé », a-t-elle ajouté, soulignant son espoir que cette nouvelle disposition « puisse d’une certaine façon remédier à la situation ».

Comme le précise BBC News, le sujet est effectivement sensible dans le pays. En juillet dernier, une pétition avait déjà été présentée en ce sens au Parlement. Un millier de personnes serait concerné : un « droit à l’oubli » pour atténuer « les préjugés et stigmates ». Mais aucune compensation ne sera reversée.

Si les rapports lesbiens n’ont jamais été considérés comme « proprement illégaux dans les textes de loi », l’homosexualité ne sera en revanche décriminalisée qu’en 1986. Les autorités judiciaires et forces de police peuvent encore accéder par ailleurs aux condamnations, comme les employeurs dans certains cas, pour vérifier les profils de leurs candidats.

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La Nouvelle-Zélande a pourtant instauré l’interdiction des discriminations à raison de l’orientation sexuelle en 1993 et autorisé les unions civiles dès 2005. Le 17 avril 2013, elle devenait également « le treizième » pays dans le monde, et « le premier dans la région Asie-Pacifique », à ouvrir les droits du mariage aux couples de même sexe.

Terrence Katchadourian
stophomophobie.com

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>> New Zealand has announced plans to erase historic convictions for engaging in gay sex, apologising to those branded criminals under old laws.

Homosexuality became legal in New Zealand in 1986 but people who were convicted before then still have the offence listed on their official records.

Justice Minister Amy Adams said such convictions could appear on criminal history checks and in some cases had to be disclosed while applying for jobs.

She said people would soon be able to have them expunged from official records.

« It means people will be treated as if they had never been convicted and removes the ongoing stigma and prejudice that can arise from convictions for homosexual offences, » she said.

« I acknowledge the pain that these New Zealanders have lived with and hope that this will go some way toward addressing that. »

Ms Adams apologised to those she said had lived with years of stigma and prejudice.

« We are sorry for what those men and their families have gone through and the continued effect the convictions have had on them, » she said.

The justice department said the convictions related to three offences that were dropped in 1986: sodomy, indecency between males and keeping a place of resort for homosexual acts.

It is estimated about 1,000 people will be eligible to apply to have their records cleared when the scheme takes effect next year.

To qualify, the sex that led to the conviction must have been consensual and taken place between adults aged 16 years or older.

Family members can also apply to have the records of a deceased relative cleared.

After legalising homosexuality in 1986, New Zealand passed laws banning discrimination against gays in 1993 and introduced same-sex marriage in 2013.