Dans l’après-midi du 16 juillet 2017, Aykut Soylu, la vingtaine, a fixé des rendez-vous distincts à des jeunes hommes rencontrés sur l’appli gay Hornet pour les violenter. Trois victimes se sont déclarées mais seulement deux ont accepté de déposer des plaintes, que le Procureur de la République d’Orléans a classé sans suite. D’où la constitution de « partie civile » des associations STOP homophobie et Mousse à leurs côtés.
Une première victime arrivée un peu plus tôt sur le lieu prévu a pu échapper à ses agresseurs. La suivante a été rouée de coups par une dizaine d’individus, jusqu’à l’intervention des agents alertés, qui l’ont pris en charge. Mais certains jeunes se sont échappés pour poursuivre leur déferlement sur un troisième garçon, qui patientait un peu plus loin. Il a lui aussi été frappé, au visage et corps, jusqu’à ce que les policiers, déjà présents, finissent par maitriser la bande.
Malgré les plaintes déposées par les deux jeunes, le Procureur de la République d’Orléans a classé ces affaires sans suite. STOP homophobie et Mousse ont donc décidé, ce 14 mars, de se constituer partie civile contre Aykut Soylu, l’instigateur des guet-apens, afin qu’une enquête soit diligentée par un juge d’instruction.
Des faits qui reflètent par ailleurs la réalité des violences commises ces derniers mois à l’encontre des homosexuels en France.