C’est la troisième fois que le tribunal reporte ce procès. Bernard Randall, 65 ans, avait plaidé non coupable lors d’une audience préliminaire en octobre.
Le procès « a été reporté au 22 janvier, parce que ni le dossier ni le procureur ne sont là », a expliqué le prévenu à l’AFP.
Il s’est réjoui de ce report, qui prévoit désormais son procès après ceux de deux jeunes Ougandais, soupçonnés de l’avoir cambriolé et d’avoir volé son ordinateur et qu’il accuse d’avoir transmis les images en cause à un pasteur violemment anti-homosexuel, Salomon Male, qui les a à son tour données à un tabloïd ougandais qui les a publiées.
« S’ils sont déclarés coupables, cela veut dire que ce que j’ai dit est vrai, qu’ils m’ont volé et donc qu’il n’y a pas de trafic de ma part », a-t-il estimé.
Bernard Randall risque une peine de deux ans de prison s’il est déclaré coupable. A l’issue de son procès, il pourrait aussi être expulsé d’Ouganda, pays où les relations homosexuelles sont illégales et passibles de la prison à perpétuité, même si Bernard Randall affirme que les images en cause ont été tournées hors d’Ouganda, où il se rend régulièrement en vacances.