Pour un célèbre coach russe de lutte gréco-romaine, c’est un «lobby homosexuel» qui a fait en sorte que le Comité international olympique évince sa discipline des prochains Jeux
Il n’y aura pas de lutte gréco-romaine aux Jeux Olympiques de Rio. Mardi, le CIO a voté pour retirer cette discipline de la liste des compétitions. La décision n’a pas fait grand bruit… sinon en Russie, qui compte la plupart des derniers champions. Et attention: ils sont très, très mécontents. «S’ils excluent la lutte, cela signifie que les gays vont bientôt dominer le monde entier», vitupère Vladimir Uruimagov, coach de deux des derniers médaillés. «Ce comité (le CIO) est présidé par des représentant de ces minorités!» Le coach a continué sa plaidoirie, rapportée par RussiaToday, en expliquant qu’il fallait «que des millions de gens comprennent que c’est un sport d’homme et qu’en dehors de ça, il n’y a pas d’avenir».
En fait, la lutte a probablement été victime des faibles audiences enregistrées par les retransmission de rencontres. Quant à savoir si la lutte est trop «mâle» pour les gays, il n’y a qu’à visionner les innombrables vidéos postées sur les sites porno gay pour se rendre compte que ce sport est, au contrairement, immensément populaire de par chez nous.
Source : 360.ch