Le 11 mars dernier, pour répondre à la prolifération des « zones anti-LGBTQI+ » en Pologne, le Parlement européen adoptait une résolution déclarant l’Union européenne « zone de liberté pour les personnes LGBTQI ». En France, les villes de Quimper et Strasbourg ont suivi en avril et début du mois de mai. Et ce 17 mai, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, la Ville de Paris réaffirme son soutien à l’égalité des droits, avec un vœu déclarant à son tour l’ensemble de la capitale « zone de liberté LGBTQI+ ».
Dans chaque arrondissement et dans les équipements municipaux, cette appellation s’accompagnera de mesures concrètes de protection et d’accompagnement des publics LGBTQI+ qui seront détaillées au prochain Conseil, au début du mois de juin, par Jean-Luc Romero-Michel, adjoint en charge des Droits humains, de l’intégration et de la lutte contre les discriminations, à l’initiative des propositions.
Elles s’accompagneront de programmes de formation aux LGBTQIphobies des agents de la Ville de Paris et, notamment, des futurs agents de la Police municipale.
De même, une nouvelle plaque commémorative a été dévoilée, ce lundi, rue Léopold Bellan (Paris 2) dédiée à Jean Diot et Bruno Lenoir, les deux derniers Français connus pour avoir été condamnés à la peine de mort en raison d’une « pratique homosexuelle ». La précédente, inaugurée rue Montorgueil en 2014, avait été vandalisée.
Paris confirme aussi son positionnement favorable à la PMA universelle et gratuite aux couples de femmes, et pour l’interdiction des thérapies de conversion en France.