Après un mois de rétention et de multiples demandes en justice la jeune femme, victime des lois homophobes du Nigéria, vient de l’apprendre ce jeudi : elle pourra vivre en France..
Elita, 26 ans a fui son pays où elle craint pour sa vie à cause de son homosexualité. Une orientation qui a valu à sa compagne Mary d’être brulée vive, et à deux de ses amies d’être emprisonnées après dénonciation des gens de son village. Elle a dû abandonner tout ce qui faisait sa vie dans la seconde et n’a dû sa vie sauve qu’à un ami qui l’a cachée.
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Le Nigéria a adopté en 2014 une loi qui prévoit dix ans de prison en cas de relation homosexuelle
La jeune femme a fui, et après un long périple, est arrêtée lors d’un contrôle en gare, alors qu’elle se rendait en Espagne pour y demander asile. Depuis le 24 juillet, elle était détenue au centre de rétention administrative d’Hendaye.
La situation s’est débloquée grâce à la visite d’un médecin de l’Agence Régionale de Santé. Le Préfet parle « d’éléments nouveaux produits par le médecin de l’ARS », sans préciser lesquels. La Cimade, qui soutient Elita Edeh parle elle de choc post-traumatique.
Le Préfet précise donc qu’il s’agit d’une décision à titre humanitaire et qu’il délivrera un titre de séjour provisoire pour raison de santé pour une durée de six mois. Elita Edeh est sortie libre du centre de rétention d’Hendaye peu avant midi, après les formalités d’usage.
Un cri d’alarme que nous envoie cette jeune femme pour nous inciter à nous solidariser davantage et agir pour tous nos amis persécutés dans ces pays.
Nous ne sommes pas des citoyens de secondes zones… ni d’ailleurs des malades. Et, il ne s’agit pas non plus d’un agenda LGBT imposé par le grand lobby. Mais les droits de l’Homme doivent-être appliqués partout.
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avec France Info.