Ils étaient plusieurs milliers de participants, équipes sportives, groupes culturels et religieux… à parer Montréal des couleurs de l’arc-en-ciel, à l’occasion du défilé de la fierté gaie, ce dimanche 16 août. Point culminant du festival qui a attiré plus de 460 000 visiteurs dans la métropole depuis lundi, tous les chefs des principaux partis fédéraux étaient également de la fête. A l’exception de Stephen Harper. Le Parti conservateur du Canada n’a d’ailleurs envoyé aucun représentant.
« Nous sommes des communautés aux réalités différentes. Lesbiennes, gais, transsexuels, transgenres, queer, allosexuels, hétérosexuels, tous ensemble, nous sommes capables de nous réunir pour faire la fête, et ce sont nos différences qui rendent l’événement si attrayant. »
Si le défilé était à l’origine un rassemblement de résistance, il est devenu une tradition qui se poursuit depuis 1979 à Montréal, et laisse aujourd’hui beaucoup plus de place à la célébration des acquis, de l’avancée des lois et de l’évolution de la société.
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Mais, si le cœur est à la fête, certains combats restent encore à mener : tout n’est pas gagné !
« La société québécoise est l’une des plus ouverte et accueillante au monde pour les personnes LGBT. Nous sommes reconnaissants d’avoir le privilège de vivre dans cette société. Toutefois, malgré les avancées extraordinaires des dernières années, il nous faut poursuivre le travail afin de passer de l’égalité juridique à l’égalité sociale et de la tolérance à l’acceptation. À la fois festif et engagé, ce défilé contribue à la réalisation de ces objectifs. » — Laurent McCutcheon, président, Gai Écoute et La Fondation Émergence
Fondé en 2007 à l’initiative des communautés LGBT, Fierté Montréal est aujourd’hui le plus grand rassemblement LGBT de toute la francophonie. L’organisme a pour mission principale de soutenir et de promouvoir les communautés LGBT locales tout en servant de phare d’espoir pour les communautés qui vivent dans l’injustice à travers le monde.
avec radio-canada.ca
