Le défilé, qui s’est tenu samedi 30 juin à Paris, a été accompagné sur les réseaux de propos et clichés « hors contexte », mais partagés pour dénigrer la communauté LGBT.
Nadine Morano s’est d’ailleurs illustrée, cette année encore, dénonçant la « décadence » de la « pauvre France », avec une image rendue célèbre par son utilisation de la part de l’hebdomadaire d’extrême droite Minute, condamné pour injure homophobe en 2014.
« Respect pour les citoyens qui n’ont pas à subir ces exhibitions ! » a écrit l’eurodéputée et ex-ministre. Elle avait estimé, en participant aux défilés de la Manif pour Tous, que « la famille est grandement en danger » et déclaré qu’elle appliquerait la loi, même si « ça dépendra des cas. Il y a des cas qui me poseraient des cas de conscience. »
Madame Morano sait choisir ses sources. Mousse et Stop Homophobie ont par conséquent déposé plainte, ce mardi 3 juillet, pour injure homophobe et transphobe.
« Les propos de Nadine Morano ont déchaîné la haine sur internet », souligne Me Etienne Deshoulières, avocat des associations. Est-elle bien certaine que les enfants de ses électeurs ne défilaient pas aussi parmi ces « pauvres décadents » ?