Ils étaient quelques deux milles personnes à défiler, ce jeudi 2 août, à l’occasion de la Gay Pride au cœur de Jérusalem. Objectif : défendre les droits des homosexuels.
La manifestation s’est déroulée dans le calme, sous une importante escorte policière. En effet, lors d’une précédente édition, un manifestant gay avait été poignardé par un juif ultra-orthodoxe.
Les slogans parlent d’égalité et de respect. Les cheveux gris, Nita brandit fièrement sa pancarte aux couleurs de l’arc-en-ciel : « Sur ma pancarte, il est écrit « nous aimons sans conditions », cela veut dire que nous aimons nos enfants, qu’ils soient homos ou hétéros, lesbiennes, transsexuels, bisexuels, notre amour est celui d’un parent pour son enfant. Mes deux fils sont gays et je suis très fier d’être ici en leur nom ».
Le parcours de la Gay Pride de Jérusalem évite soigneusement les quartiers ultra-orthodoxes. Il y a 7 ans, un membre de cette communauté avait blessé plusieurs manifestants à coups de couteau. Pour Jonathan, le droit à la différence, c’est un combat de tous les jours. « Avoir une Gay Pride ici, c’est important. La tolérance doit débuter ici et aller partout dans le monde. C’est une bataille que l’on fait à Jérusalem chaque jour. Une lutte pour une Jérusalem libre et égale pour tous ».
Chaque année, le défilé de la Gay Pride est encadré par un impressionnant dispositif policier.
L’homosexualité n’est plus pénalisée depuis 1988 en Israël et les tribunaux reconnaissent certains droits aux couples gays ou lesbiens.