L’ex-Président pourra donc peut-être se consoler avec le soutien de Christine Boutin, qui a salué les déclarations du candidat à la présidence de l’UMP, prononcées au cours de son discours au meeting de Sens commun.
Invitée d’Olivier Truchot ce lundi soir sur BFMTV, Christine Boutin a réagi à la confirmation de Nicolas Sarkozy sur l’abrogation de la loi Taubira :
« Il a été courageux de le dire même s’il l’a dit sous la pression vraisemblablement. Ce qu’il faut maintenant, c’est qu’il tienne. Celui qui n’abrogera pas la loi Taubira ne gagnera pas l’élection présidentielle ». En employant, après les encouragements électriques de la foule, le mot « abrogation », l’ancien chef de l’Etat a fait un pas en avant bienvenu aux yeux de l’ancienne présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD), qui aura donc raté son entrée en mai dernier entrer au Parlement européen.
« J’aperçois que c’est lui qui a déclenché véritablement la chose la plus importante, c’est-à-dire faire tomber le tabou, selon laquelle ce n’était pas possible de l’abroger », s’est réjoui Christine Boutin.
« Ce qui ne me satisfait pas, c’est de voir la débandade de ses proches, qui sont en train de le lapider alors qu’il a pris cette position courageuse », a-t-elle tancé. « Ce n’est absolument pas le moment de faire cela. » Dans le viseur de l’ancienne patronne du PCD, Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore Nadine Morano.
Nathalie Kosciusko-Morizet et Roger Karoutchi font notamment valoir l’inconstitutionnalité d’une abrogation, même si des constitutionnalistes la jugent possible dans l’état actuel de la jurisprudence du Conseil d’Etat, tandis que Nadine Morano estime, via Twitter, que « les Français attendent d’autres priorités que la réécriture de la loi Taubira ».
Interview complète : C’est à partir de 3mn…
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