En Floride, une professeure d’éducation sexuelle, qui souhaitait aborder la question du harcèlement scolaire et de l’homophobie, a proposé à ses élèves hétérosexuels, de répondre à un questionnaire « inversé » de Martin Rochlin, datant de 1972.
« Qu’est ce qui, selon vous, a induit votre hétérosexualité ? Quand et comment avez-vous sinon décidé de le devenir ? » Pensez-vous autrement qu’il soit possible que votre orientation hétérosexuelle « ne soit qu’une phase de transition qui pourrait changer avec le temps ? » Et puis, « pourquoi vous sentez-vous toujours contraint de l’exhiber ? Ne pourriez-vous pas vous contenter d’être ce que vous êtes, tout en restant discret ?
Pourquoi cette obsession à vouloir en embrigader d’autres dans votre mode de vie ? Avez-vous déjà pensé à une thérapie pour vous soigner de ces tendances hétérosexuelles ? »
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my professor isn’t taking anyone’s shit pic.twitter.com/SQrFbjUiz1
— elise (@sincerelyelise) 21 février 2017
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Des questions, somme toute dérangeantes pour certaines, mais regrettablement familières pour les personnes LGBT, qui y sont constamment confrontées. Elles reflètent misérablement les tirades discriminatoires, qui auront illustré ces dernières années les opposants à l’égalité des droits.
C’est une étudiante qui a fièrement partagé le formulaire de sa professeure sur Twitter, sans anticiper l’élan viral et les milliers de commentaires, se réjouissant de l’initiative face aux contradictions de la nouvelle administration conservatrice de Trump, plutôt défavorable aux droits de la communauté LGBT pour des raisons de croyances…