Si depuis 50 ans et les « émeutes de Stonewall », qui auront officiellement initié le militantisme LGBT, les progrès sociaux et politiques constatés dans la lutte pour des sociétés plus diversifiées et plus inclusives sont incontestables, « nous sommes encore trop souvent témoins de discriminations, d’exclusions et de violences » à l’encontre de nos communautés.
A l’occasion de la Quinzaine des Fiertés, les ambassades Britannique et Canadienne, nous ont ainsi convié à une table ronde, ce mercredi 26 juin 2019, pour explorer notamment l’état actuel des politiques, les différents défis à relever, et les solutions que nous pouvons tous ensemble mettre en œuvre pour les surmonter !
#PrejudicetoPride STOP Homophobie à la Table ronde sur les droits LGBT+, organisée par @UKinFrance et @AmbCanFrance, sur l’état actuel de la lutte pour l’égalité et l’inclusion, et les différents défis à relever @flagasso @lerefuge @UHomophobie @mag_jeunes_lgbt @CentreLGBTParis pic.twitter.com/cNoZhG8gte
— STOP HOMOPHOBIE (@stop_homophobie) 26 juin 2019
Rappelons, qu’au moins 70 États membres de l’ONU continuent de criminaliser les actes sexuels consensuels entre adultes de même sexe (68 par des dispositions légales explicites, 2 de facto). 11 d’entre-eux prévoient même la peine de mort. Dans 26 autres, la peine maximale peut varier de 10 ans à l’emprisonnement à vie. 32 pays ont également mis en place des dispositions qui limitent la liberté d’expression des personnes – y compris des lois de propagande qui interdisent la promotion de l’« homosexualité » ou des relations sexuelles « non traditionnelles ».
41 États font obstacle à l’enregistrement ou à la gestion des organisations dédiées, mettant ainsi les militants et défenseurs des droits humains en danger.