Lors du match du 29 septembre entre Tottenham et Manchester United à Old Trafford, où les Spurs ont triomphé 3-0, des chants homophobes ont été entendus provenant d’une partie des supporters de Tottenham. Les cibles semblaient être Dominic Solanke et Mason Mount. Le club londonien a rapidement réagi, qualifiant ces agissements de « tout simplement inacceptables » et a promis de travailler étroitement avec les autorités pour identifier les responsables.
Le club a également annoncé qu’il prendrait des mesures disciplinaires fermes contre les auteurs de ces chants, tout en réaffirmant son engagement à lutter contre toute forme de discrimination dans le football.
Tottenham a rappelé que les chants homophobes constituent une infraction aux règles de la FA, et a souligné que de tels comportements ne seront jamais tolérés dans leurs stades. Le club a aussi encouragé ses supporters à signaler tout comportement discriminatoire pour maintenir un environnement inclusif et respectueux lors des matchs.
L’incident met en lumière la persistance de ces comportements dans certains milieux du football, malgré les efforts des clubs et des instances pour éradiquer ces comportements.
Les Spurs joueront leur prochain match contre Ferencvaros en Ligue Europa avant d’affronter Brighton en Premier League, tout en promettant de continuer à agir fermement contre toute forme de discrimination dans leurs événements futurs.
Un contraste avec le laxisme souvent reproché à nos instances et notamment à la Ligue Française de Football (LFP). Malgré des plaintes régulières d’associations LGBT+ concernant la diffusion de chants homophobes en Ligue 1, les mesures concrètes prises par la LFP restent insuffisantes, sans doute davantage préoccupée par ses intérêts financiers.