La Cour d’appel de Bordeaux a confirmé, ce mardi 11 février 2025, la condamnation d’E. O., militant d’extrême-droite, pour injures homophobes lors de la Pride de Bordeaux en 2022. Déjà reconnu coupable en mai 2024 par le tribunal correctionnel, il avait écopé d’une amende de 1 000 euros et devait indemniser les associations Mousse et STOP homophobie.
Une manifestation perturbée par l’extrême droite
Lors de la Marche des fiertés bordelaise de juin 2022, un groupe d’individus issus de l’extrême droite, parmi lesquels E. O., militant de Génération Z, mouvement de soutien à Éric Zemmour, avait perturbé le cortège en déployant une banderole proclamant : « PROTÉGEONS LES ENFANTS, STOP FOLIE LGBT » et en scandant des slogans ouvertement homophobes, notamment : « On encule les LGBT ».
Ces actions avaient engendré des tensions et entraîné des violences, causant des blessures parmi les manifestants. En réaction, les associations Mousse et STOP homophobie avaient déposé plainte le 21 juin 2022.
Une condamnation confirmée par la justice
En mai 2024, E. O. avait été reconnu coupable et condamné à une amende ainsi qu’à indemniser les associations plaignantes. Lors du procès, il a nié avoir proféré des injures, affirmant vouloir uniquement perturber l’événement et exprimer son opposition à ce qu’il considère comme une influence excessive du « lobby LGBT » dans l’espace public. Mais la Cour d’appel de Bordeaux a confirmé le jugement de première instance, réaffirmant ainsi le caractère homophobe des propos et le trouble à l’ordre public causé par ces actes.