Le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, a «fermement condamné» samedi des actions menées par des personnes se réclamant du «Printemps français» contre des locaux du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire.
Des actions -collage d’affiches anti «théorie du genre», tags ou jet de souris de laboratoire dans un local- ont été menées ces derniers jours contre des locaux du syndicat notamment à Paris et Orléans, selon une source syndicale.
Le syndicat en avait par ailleurs appelé au ministre en octobre, après des distributions de tracts devant des écoles dans les Pyrénées-Atlantiques, accusées de mener une expérimentation sur la «théorie du genre».
Des photos de l’action d’Orléans sont notamment visibles sur le site www.printempsfrancais.fr .
Dans un communiqué, M. Peillon «condamne fermement les actions menées par un groupuscule se réclamant du Printemps français à l’encontre du Snuipp» et «assure le syndicat de sa solidarité totale face à ces tentatives d’intimidation qui s’en prennent à sa liberté d’expression et à son engagement en faveur d’une école du respect de l’autre et de la différence».
«A travers lui, c’est toute l’éducation nationale et la mobilisation du ministère et de ses personnels contre les discriminations sexistes ou liées à l’orientation sexuelle qui sont visés par ces agressions,» estime le ministre.
Le SNUipp a notamment édité une brochure «éduquer contre l’homophobie» et soutient une expérimentation menée dans certaines écoles appelée «ABCD de l’égalité» et accusée par certains milieux de promouvoir une «théorie du genre».
AFP