Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux ce 26 octobre, seize joueurs de l’équipe masculine australienne, les Socceroos, s’exprimant successivement, interpellent le Qatar pour dénoncer le bilan humain de l’organisation de la Coupe du monde (20 novembre prochain), et la criminalisation des relations homosexuelles. La vidéo est accompagnée d’un communiqué de la Fédération.
En dépit de ses allégations et promesses de réformes, Human Rights Watch a récemment documenté des cas de détention arbitraire et maltraitance des membres de la communauté LGBT+.
« Ces deux dernières années, nous nous sommes consacrés à comprendre et mieux connaître la situation au Qatar, expliquent les joueurs. Nous ne sommes pas des experts mais nous avons écouté des groupes tels qu’Amnesty (International), la FIFA (…) En tant que joueurs, nous apportons, nous soutenons sans réserve les droits des personnes LGBTI+. Mais au Qatar, les gens ne sont pas libres d’aimer la personne qu’ils choisissent ».
Une première prise de position et de soutien, parmi les 32 sélections qualifiées, que nous aurions espérée de la part de l’équipe française, appelant au respect des droits fondamentaux des personnes LGBT+…
Ce 27 octobre, un porte-parole du comité organisateur a répondu aux critiques, arguant qu’« aucun pays n’était parfait », mais que le Qatar avait œuvré « pour nous assurer que cette Coupe du monde va améliorer la vie des gens », et « contribuer à un héritage de progrès » qui perdurerait après le Mondial.
A message from the Socceroos. pic.twitter.com/Sd2R6ej8kK
— Socceroos (@Socceroos) October 26, 2022