Après une série d’incidents (vêtements confisqués, supporters refoulés ) et face à fronde européenne et menaces d’actions judiciaires , la FIFA vient d’annoncer aux fédérations nationales de football que le « drapeau arc-en-ciel » et autres symboles de soutien à la communauté LGBTQ+, durement réprimée au Qatar, étaient désormais autorisés dans les stades. Une levée d’interdiction, selon The Independant, qui assure que des consignes ont été adressées aux forces de sécurité du Qatar, ce jeudi 24 novembre.
Victoire ? Ils étaient donc bien proscrits, alors qu’interpellée quotidiennement sur cette question, l’instance a toujours insinué le contraire, s’affichant inclusive tout en refusant de dénoncer la criminalisation notamment des personnes LGBT+ au Qatar. Et pour les fans sur place, « il est clair que la FIFA n’a pas le contrôle sur ce tournoi ! »
Plusieurs sélections avaient prévu de porter un brassard « One Love », en faveur de l’inclusion et contre les discriminations. Une décision menacée de « sanctions sportives » par la FIFA, qui a contraint les équipes à adopter des ripostes pour s’exprimer sans risque, comme les joueurs allemands, qui se sont bâillonner avant leur premier match face au Japon, mercredi 23 novembre à Doha, pour protester, estimant que « les droits de l’homme ne sont pas négociables ».