Pour la première fois en France, une vingtaine de musulmans se sont rassemblés pour former un collectif contre le projet de loi Taubira. Prenant son essor à Décines, ce collectif nommé “Les musulmans pour l’enfance” vise à sensibiliser les citoyens de confession musulmane sur les conséquences de la loi.
Il y a eu l’image de Mgr Barbarin, archevêque de Lyon, manifestant au côté de Benaissa Chana, le président du conseil régional du culte musulman le 13 janvier. Il y aura désormais l’image des anonymes catholiques aux côtés des anonymes musulmans qui revendiquent haut et fort son indépendance vis-à-vis de ses propres autorités religieuses. « Nous sommes avant tout des citoyens », explique son porte-parole, Abderrahmane Ait-Rabah. Agé de 46 ans, travaillant dans le transport, il a pris connaissance du mouvement lors de distribution de tracts contre le mariage pour tous devant les mosquées.
La parole de l’enfant pas entendue
« On n’a pas posé la question à l’enfant, on n’a pas demandé son avis », explique Abderrahmane Ait-Rabah. Il justifie ainsi le nom que porte le collectif né le 22 février dernier, qui rassemble une vingtaine de membres, hommes et femmes, tous de confession musulmane. Son principal objectif est de sensibiliser une population qu’il juge parfois éloignée de l’information.
“Nous voulons bien leur expliquer que la loi n’est pas encore votée”, ajoute-t-il. Enfin presque, puisque le projet de loi Taubira est passé en première lecture devant l’Assemblée nationale et doit désormais être discuté au Sénat. Sauf coup de théâtre, comme un retrait du texte par François Hollande, la loi sera bel et bien adoptée par le Parlement.
Le collectif s’est rapproché des responsables d’En marche pour l’enfance, une association née à Lyon et fer de lance de la « Manif pour tous ». « Nous sommes pleinement à leur côté », confirme Abderrahmane Ait-Rabah. Le collectif appelle donc à manifester le 24 mars prochain à Paris. Dans leur lutte « pour protéger l’institution républicaine du mariage », comme le souligne un communiqué, les membres organiseront une réunion publique ce jeudi à Meyzieu. Ils ont même créé un site Internet, afin de rassembler un peu plus que 20 personnes.
De son côté le conseil régional du culte musulman par la voix de son président indique « ni soutenir, ni s’opposer » à ce collectif. Si Benaissa Chana avait participé à la manifestation du 13 janvier dernier, il ne participera pas à la prochaine pour des raisons personnelles. Il tient cependant à préciser que « les musulmans qui manifestent le font avant tout par convictions et non contre un gouvernement ou François Hollande. »
Personnellement, je me demande bien qu’est-ce qu’un enfant pourrait avoir à répondre sur des propos d’adultes dissidents qui favorisent culturellement la polygamie notamment?! A moins là encore que les enfants ne le sont pour certains que lorsque ça les arrange?
C’est une honte, et Madame Barjot ne devrait pas en être fière. Générer et dépenser autant d’énergie et d’argent pour des combats complètement illusoires, c’est abstrait, incohérent, futile et très grave dans une société telle que la notre qui devrait prétendre au progrès. Un collectif qui se met en place, récolte de l’argent pour ensuite organiser des manifestations sournoises et expliquer au gouvernement qu’ils ne veulent pas de parité sociale mais « du boulot », c’est vraiment ridicule. S’ils veulent travailler, qu’ils travaillent et ça nous fera à tous un peu de liberté. Ce n’est pas les offres d’emplois qui manquent, à moins bien-sûr qu’ils ne soient pas qualifiés pour les postes à pourvoir, d’où la solution de repli vers une inconsistance intellectuelle, en mode d’assistés. Pourquoi ne pas se rendre utile? Il y a très certainement aujourd’hui des enfants en grandes souffrances par exemple qui ont besoin d’aide, ou des choses à faire et construire pour améliorer notre existence que de jouer les verrues sociétales.
Terry G.