>> In Their Words: How Children Are Affected by Gender Issues. They’re only 9 years old, but these kids from around the world offer keen insight into how gender shapes destiny.
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Pour illustrer son numéro de janvier consacré à la « Révolution du Genre », le prestigieux « National Geographic », qui a interrogé pour l’occasion 80 enfants de 8 pays différents, a dédié sa couverture à la jeune Avery Jackson, 9 ans, parce qu’elle en « symbolise et résume » le concept, souligne dans son édito Susan Goldberg, la rédactrice en chef du mensuel américain.
Originaire de Kansas City, la fillette a entamé sa transition il y a 4 ans. Dans un précédent portrait sur le New York Times, ses parents confiaient déjà les raisons qui les ont poussé à accompagner leur fille, « dès qu’elle a pu mettre des mots sur ce qu’elle ressentait… »
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If you want to know how gender shapes destiny, ask a 9 yr old. Our moving story, video #GenderRevolution https://t.co/UJ5iFngPD6 via @NatGeo
— Susan Goldberg (@susanbgoldberg) 16 décembre 2016
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« Plus de 50% des enfants trans essayent de se suicider au moment de l’adolescence, par manque d’amour principalement, ou de soutien de la part de leur famille et de leurs amis », écrit son père. « Ma femme et moi avons décidé que nous préférions avoir une fille heureuse et en bonne santé, plutôt qu’un fils mort. »
Selon une étude publiée en février dernier par la revue médicale « Pediatrics », 41% des jeunes trans essayent d’attenter à leurs jours. Mais ce chiffre baisse dès lors que l’entourage est bienveillant. Et la fréquence de troubles mentaux chez les jeunes trans non discriminés rejoint celle de la population générale.
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« Chacun de nous porte des étiquettes apposées par les autres, qui peuvent devenir des fardeaux à vie. La plus tenace est sans doute aussi la première que la plupart d’entre nous essuie : « est-ce une fille ou un garçon ? » » regrette Susan Goldberg, qui précise qu’à la suite de la publication, « des milliers de personnes ont manifesté leur opinion, allant d’expressions de fierté et de gratitude à un véritable acharnement. »
Quelques-uns ont également promis de mettre fin à leur abonnement. « Mais ces commentaires ne sont qu’une petite partie du débat », ajoute-t-elle : « Aujourd’hui, nos croyances sur le genre changent rapidement et radicalement. Beaucoup d’entre nous ont appris en biologie au lycée que les chromosomes déterminent le sexe du bébé. Mais parfois, XX pour les filles et XY pour les garçons ne suffisent pas à raconter toute l’histoire… Dans ce numéro de janvier nous parlons surtout des jeunes et de l’influence du genre à travers le monde. »
Anne V. Besnard
stophomophobie.com