« Combien coûte une GPA aux USA que se passe-t-il si la femme qui porte veut garder l’enfant ? Comment je suis devenu Papa ? »
Pierre, en couple avec Romain depuis neuf ans, a lancé au début du mois décembre sa chaîne sur YouTube pour répondre aux innombrables questions qu’il recevait en tant que parent gay, notamment autour de la gestation pour autrui (GPA).
Elle est interdite en France, mais la législation diffère dans d’autres pays, notamment dans plusieurs Etats américains, où diverses structures offrent un accompagnement et des services de ce type.
Pierre et son époux y ont eu recours. « Avoir des enfants était un évidence » pour les deux hommes. Mais ils ont d’abord pensé à l’adoption. Une bonne solution, si ce n’est qu’en France la procédure est très longue, très lourde et sans assurance d’un aboutissement.
Ils ont également pensé à la co-parentalité, « ça marche pour d’autres », mais le couple souhaitait être papas à temps plein.
Et puis, les deux hommes ont entendu parler de la GPA, souvent associée à une marchandisation du corps. Mais avant de sombrer dans les préjugés, ils se sont renseignés, auprès d’associations spécialisées, notamment l’APGL ou encore Les Enfants d’Arc en Ciel. « Un véritable parcours éthique qui s’est finalement avéré être la solution. »
Outre une batterie de tests médicaux, « ce ne sont pas les futurs parents qui choisissent mais, mais les femmes qui acceptent de porter leur enfant », insiste Romain. Du moins dans l’agence qu’il a contacté avec son époux. Et quelques mois plus tard, « tout s’est super bien passé », dit-il.
« Nous avons rencontré une femme et son mari, qui étaient ravis de nous aider. Nous avons échangé, partagé nos cheminements et le destin a suivi son cours. »
Le couple a reçu au bout de quelques mois, deux bonnes nouvelles : ils allaient devenir les papas de jumeaux…