L’association Ex-aequo saluait hier la mémoire de ce jeune homme de 30 ans, tabassé dans la nuit du 13 au 14 septembre 2002, par un trio de skinheads qui voulaient « casser du pédé » à défaut de pouvoir s’en prendre à des Maghrébins. Laissé inconscient dans un plan d’eau, François Chenu avait péri noyé. Les auteurs avaient écopés en octobre 2004 de 20 ans de prison (15 pour celui qui était alors mineur).
« Il faut savoir accepter la différence, accepter que l’autre ne soit pas exactement comme nous, » a déclaré Pascal Labelle, adjoint au maire, qui intervenait dans un lieu de sinistre mémoire du parc Léo-Lagrange, condamnant un « crime abominable ».
La présidente d’Ex Aequo, Laurence Weber, en a profité pour dénoncer les contrecoups de la Manif pour tous, opposée à la transformation du mariage, mouvement favorable selon elle à la résurgence d’agressions, verbales ou physiques, anti-homosexuels :
« le mariage pour tous est devenu une réalité mais l’égalité ne nous est pas encore acquise ».
Sans la nommer, elle dénonçait aussi les contrecoups de la Manif pour tous, opposée à la transformation du mariage, mouvement favorable selon elle à la résurgence d’agressions, verbales ou physiques, anti-homosexuels.
Photo : lunion.presse.fr