La présidence de la république a organisé, ce jeudi 22 novembre, une réunion avec certaines associations LGBT+ et en présence de la secrétaire d’Etat chargée de la lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa. En dépit de nos relances, nous n’avons pas été entendus et les conseillers du président n’ont pas estimé utile de nous « recevoir ».
Le 29 octobre dernier, Emmanuel Macron avait annoncé de futures « mesures concrètes » pour lutter contre des violences « indignes de la France » sans donner plus de précisions.
Plus de 1200 agressions physiques recensées au sein de notre association. STOP homophobie accompagne également plus d’une soixantaine de victimes, jusque la prise en charge des poursuites en justice. En nous bâillonnant, c’est leur parole que le gouvernement refuse d’écouter.
Les mêmes équipes, si ce n’est des noms qui changent, les mêmes arguments aussi… Les résultats n’étaient pourtant déjà pas là et c’est à nous, toujours, d’assurer quotidiennement et bénévolement le travail de l’état.
Nous avons également appris que les associations lesbiennes présentes, « la Conférence européenne lesbienne » et « les Dégommeuses », ont décidé d’écourter les échanges, sans engagement calendaire ferme sur l’extension de la PMA pour toutes les femmes, sinon que la mesure serait votée pendant ce quinquennat. Le chef de l’Etat aurait aussi confirmé la création prochaine d’une commission interparlementaire de sénateurs et de députés de tous bords politiques, en amont du dépôt du projet de loi en conseil des ministres.