En septembre 2019, douze étudiants sur un groupe d’une vingtaine de l’ICES, Institut catholique de Vendée, ont été condamnés pour violences et entrave à une manifestation. Ils avaient notamment agressé des militants LGBT, certains âgés de plus de 70 ans, lors de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie, place Napoléon, à La Roche-sur-Yon, en scandant « Homo-folie, ça suffit ». Mais le tribunal n’a pas retenu le caractère discriminant.
Trois d’entre-eux ont néanmoins été exclus de leur établissement, dont deux de manière définitive, en dépit de leurs demandes de réintégration, Mgr François Jacolin, évêque et chancelier de l’université, ayant estimé les sanctions « justifiées ».
Militantisme identitaire et homophobe
Ils ont pourtant fait appel et comparaissaient de nouveau ce mercredi 10 juin devant le tribunal de Poitiers. L’avocat général a cette fois requis deux mois de prison avec sursis pour délits d’injure en raison de l’orientation sexuelle et pour entrave au droit de manifester. Tous ont été condamnés à du travail d’intérêt général.