Parmi les résolutions du gouvernement britannique pour lutter contre les inégalités, énoncées par la reine Elizabeth II, lors de son discours annuel devant le Parlement, à Londres, ce 11 mai 2021, un projet de loi pour « éradiquer la pratique des thérapies de conversion », qui prétendent modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne.
La mesure avait déjà été annoncée en 2018 et réitéré en 2019 par la précédente première ministre, Theresa May, qui avait présenté tout un plan d’actions pour « améliorer la vie » des personnes LGBT. Boris Johnson, l’actuel chef de gouvernement, l’avait également évoqué en juillet dernier, puis au mois de mars cette année assurant, sous la pression, qu’un projet serait présenté « sous peu ».
Mais, après les déclaration de la reine, ce mardi, Liz Truss, la ministre britannique des Femmes et de l’Égalité, a confirmé que la législation se concrétiserait « après une consultation publique (…) afin afin de déterminer la meilleure façon de protéger la population et d’éliminer ces pratiques coercitives ». « En tant que leader mondial des droits des LGBT +, ce gouvernement s’y est toujours engagé. L’objectif sera d’examiner la liberté religieuse et la protection des professionnels de santé, y compris les thérapeutes. Cette interdiction devrait prendre effet en Angleterre et au Pays de Galles », a-t-elle ajouté.
Parallèlement, le gouvernement promet de « mettre à disposition de nouveaux fonds pour garantir aux victimes (de ces pseudos thérapies), un meilleur accès au soutien dont elles ont besoin. »
« Measures will be brought forward to address racial and ethnic disparities and ban conversion therapy »
The Queen outlines government plans to ban so-called conversion therapy#QueensSpeech: https://t.co/riukVuKqsj pic.twitter.com/BdQYVJxvjj
— BBC News (UK) (@BBCNews) May 11, 2021