Depuis que la Russie fait la chasse aux homosexuels, les conséquences sur le tourisme se ressentent de plus en plus sérieusement.
On s’en souvient, la compagnie américaine IsramWorld avait déjà décidé de suspendre ses circuits en Russie ou, tout au moins, de faire signer une décharge de responsabilité à ses clients qui choisiraient de s’y rendre malgré tout.
Au Québec, aucun boycottage dans les pages du magazine « Tourisme Plus » mais, le président de l’Association des agents de voyages du Québec (AAVQ) et propriétaire de l’agence Club Voyages Dumoulin, Jean Colette, s’est toutefois dit contre toute forme de discrimination et particulièrement outré par la loi anti-gais votée en Russie.
« C’est incroyable que des politiciens et législateurs puissent accoucher d’une telle loi. S’il y a un risque de se faire mettre à l’amende ou, pire, mettre en prison sur la base d’un choix de vie différent, il faut éviter autant que possible cette destination.»
Prendre la situation très au sérieux et éviter la destination
«Il y a tellement d’autres belles destinations à visiter, laissons les Russes se calmer, ajoute-t-il. En temps et lieu, la majorité silencieuse russe saura faire entendre raison à sa classe dirigeante. On la visitera plus tard, la Russie, c’est tout!»
Notons que le président de l’AAVQ n’est pas le seul acteur de l’industrie touristique à poser un regard sévère sur la Russie dans la foulée de la controverse provoquée par la loi anti-gais. Parmi eux se trouve aussi, entre autres, le fondateur des guides de voyages Frommer’s, Arthur Frommer, qui a mentionné que certains de ses rédacteurs, qui sont homosexuels, ne se risqueraient plus, désormais, à visiter la Russie. Le président de la International Gay & Lesbian Travel Association (IGLTA), John Tanzella, a aussi déploré les effets de la loi sur le tourisme.
Aidez nous à dénoncez les conséquences des lois contre la « propagande » gay en Russie. Nos réactions dans le monde commence à affecter le régime politique de Monsieur Poutine.
Plus le nombre de noms recueillis sera élevé, plus la probabilité d’une action contre les lois homophobes russes, de la part du Comité international Olympique grandira, c’est pourquoi il est important de signer et de faire circuler les pétitions sans modération.