Ils prônent « l’abstinence » ou « la fidélité », selon, s’indignant des relations entre personnes de même sexe, qualifiées « d’infertiles », mais se débauchent sur les plateformes et applications de rencontres dédiés aux gays.
Une « effronterie » que ne supportait plus Francesco Mangiacapra, 30 ans, « escort boy » napolitain, qui a divulgué, ce 28 février, les noms d’une quarantaine d’ecclésiastiques, prétendument impliqués, dans un dossier de 1.200 pages, étayé d’échanges, émois et autres photos érotiques.
« Il ne s’agit pas de leur faire du tort mais de les aider », assure-t-il. Ces hommes mènent « une double vie, commode en apparence », mais « ils pourraient être utiles et servir d’exemple en faisant déjà leur mea culpa ».
Vatican: Male Escort Exposes 36 Gay Priests with WhatsApp Chats and Erotic Photos https://t.co/umUjBUNJjp pic.twitter.com/IWAcBqVJQM
— Towleroad (@tlrd) 5 mars 2018
Aucun des prêtres n’est toutefois accusé d’abus ou relations sexuelles avec mineurs, ajoute-t-il. « Nous parlons de péchés, pas de crimes ! Leur renvoi, si c’est le cas, ne doit pas être perçu comme une punition, mais l’opportunité d’une réflexion sur ce qui se dit devant tous et ce qui se fait en privé ».
Le cardinal Crescenzio Sepe, archevêque de Naples, qui s’était préalablement insurgé contre l’initiative, a finalement indiqué dans un communiqué avoir transmis le dossier à Rome. « Ceux qui se sont trompés doivent en payer le prix », estime-t-il, déplorant la « gravité des cas dénoncés », avec l’espoir qu’ils « trouvent l’aide nécessaire pour se repentir du mal commis. »
Prometteur en terme d’analyse.
Terrence Katchadourian
stophomophobie.com