« Le bien-vivre ensemble n’est pas inné pour tout le monde. Régulièrement, il faut rappeler que le respect de chacun est une valeur », a expliqué Catherine Woronoff-Argaud, directrice de la diversité et de la mixité de la SNCF, qui vient d’annoncer, avec la Régie Autonome des Transports Parisiens, qu’une application, sous forme de jeu « sur les discriminations pouvant s’exercer dans le cadre professionnel », devrait intégrer progressivement la formation de leurs agents, notamment directeurs d’établissements et dirigeants d’unité opérationnelle.
Chaque module interactif se termine par un quiz puis par des vidéos pour préciser le cadre juridique : « Au-delà d’un bon sentiment, il y a aussi la loi qui définit 21 critères de discrimination », parmi lesquels, le sexe ou la couleur de peau, mais aussi le lieu de résidence ou les mœurs. précise la responsable.
En cours de déploiement, et conçue pour être facilement adaptée à d’autres entreprises, « ProDiversité » a été développée par l’entreprise Daesign en partenariat avec le cabinet de conseil Altiden, la SNCF et la RAPT donc, et testée par l’AFP.
Si la majorité des réponses peuvent paraître évidentes, certaines situations sont plus délicates à gérer. Chaque contenu et scènes contextuelles ont ainsi été élaborés « à partir de problématiques réelles rencontrées et vécues » par les salariés.
« Nous travaillions déjà sur l’égalité de traitement de nos collaborateurs, mais nous voulions aller plus loin pour sensibiliser plus de monde », poursuit Catherine Woronoff-Argaud, qui assure néanmoins qu’aucun fait précis n’est à l’origine du projet.
Valentine Monceau
stophomophobie.com