Ce samedi 26 novembre lors de l’ouverture du « 16e Sommet de la Francophonie » (OIF) à Antananarivo, le Premier ministre du Canada a fait un plaidoyer pour les droits des femmes et des filles, ainsi que pour la communauté LGBT, n’hésitant pas à rappeler qu’elle était encore victime de discrimination dans de nombreux pays de l’espace francophone.
« Puisqu’on est entre amis, on va se dire les vraies choses. Ici, on aime parler des droits, des libertés. Eh bien, les membres des communautés lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre souffrent dans trop de pays, y compris certains membres de la francophonie », a-t-il déclaré. Il espère ainsi plus de tolérance et de respect.
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Il a également exhorté les hommes à s’investir dans la cause féministe. « C’est une affaire qui engage toute la société, a-t-il avancé. Les hommes se doivent de se lever pour défendre et promouvoir les droits des femmes » :
« Les femmes et les filles sont victimes de violences physiques et sexuelles. Elles se voient « mariées », souvent en bas âge, sans leur consentement. Elles se voient interdire l’accès à l’avortement de façon libre et sécuritaire, elles sont soumises à des mutilations génitales : C’en est assez ! », a-t-il lancé dans un discours ponctué d’applaudissements, qui aura toutefois irrité quelques dirigeants, surtout africains, « qu’il faut encourager à aller vers l’avant », estime Marie-Claude Bibeau, Ministre du Développement international et de la Francophonie du Canada.
