Alors qu’il rentrait chez lui, dans la nuit du 14 au 15 juillet, le jeune homme a été pris à parti, humilié, frappé par un groupe d’individus, mineurs ou jeunes majeurs selon son témoignage, avec qui il avait déjà eu une précédente altercation, en raison de sa transidentité.
« C’étaient des gens qui avaient l’air très à cheval sur leur religion. J’étais un peu l’enfant de Satan dans leur histoire. Ils ont dit que j’étais « dégueulasse », que je n’avais pas ma place sur terre, que j’étais une « saleté de gouine ». J’en passe, c’était pas beau à entendre », a confié Johan sur France-info. Ses agresseurs ont même tenté de lui « rouler » dessus, après l’avoir jeté sur la chaussée. Mais il est parvenu à éviter le pire et s’enfuir.
Le Parti Communiste, où Johan est adhérent, organise un rassemblement de soutien ce jeudi 19 juillet à 18 heures, place de la République à Orléans.
« Il n’a pas souhaité porter plainte car son état civil ne correspond pas à son identité », regrette Christophe Desportes-Guilloux, secrétaire du Groupe Action Gay et Lesbien du Loiret (GAGL 45). Porter plainte est une étape importante, rappelle le militant. Mais, son groupe a également proposé au jeune homme « l’accès à un psychologue, y compris en urgence, et de l’accompagner pour son changement d’état civil », simplifié, depuis 2016.
Notre soutien à Johan.