Souvenirs d’un amoureux : Jean d’Ormesson, sourire espiègle et regard vif, « j’aimais aussi les hommes »

Né à Paris le 16 juin 1925, d’une famille de conseillers d’État, de contrôleurs généraux des finances, d’ambassadeurs de France et de parlementaires, cet agrégé de philosophie, ancien élève de l’École normale supérieure, est l’un des plus fameux représentants de la littérature française. Il a reçu le Grand prix du roman de l’Académie française pour La Gloire de l‘Empire, en 1971.

À 89 ans, il reste un auteur prolifique et l’invité aussi érudit que savoureux des plateaux télé. À l’occasion de son entrée dans la prestigieuse collection La Pléiade, l’incontournable académicien s’est confié au magazine Gala pour quelques surprises, également relayées par purepeople.com, sur son affection pour les femmes, mais aussi les hommes.

Il les a découverts sur le tard. Mais à son entrée en hypokhâgne à Henri IV, à 21 ans, Jean d’Ormesson ne fait pas que se confronter pour la première fois, après avoir pris des cours par correspondance, à la concurrence des autres élèves. C’est en effet aussi l’heure, pour le romancier, de faire connaissance avec les femmes.

« À partir de là, ça a eu des conséquences désastreuses », reconnaît-il, confirmant s’y être « plutôt » intéressé avec ardeur, mais pas seulement :

« J’aimais aussi les hommes. J’ai souvent dormi avec des homosexuels, j’aime leur compagnie », précise l’écrivain. Marié à Françoise Béghin, Jean d’Ormesson ne fait évidemment pas là son coming-out. « Non, mais je tiens à souligner que je suis un de leurs sympathisants », dit-il à propos de ses amis LGBT.

Directeur général du Figaro (1974-1977), il a par ailleurs été Secrétaire général, puis Président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO.