Rose pour les filles, bleu pour les garçons, des choix de mauvais goût et du « gaspillage » aux yeux de l’élu d’opposition Christophe Grébert.
«Ce n’est pas un message politique contre la théorie du genre. C’est juste du stéréotype bête et idiot.»
Parti en croisade contre ces cadeaux de rentrée qu’il estime inutiles et coûteux, les enfants ayant selon lui déjà acheté leurs fournitures, il a fait une découverte intéressante. Il a retrouvé les fameux cartables flambant neufs ainsi que les fournitures scolaires gracieusement offertes aux frais du contribuable, mis en vente sans autre forme de procès sur le site de petites annonces en ligne Le Bon Coin.
Pour l’instant, les annonces ne sont pas légion. Mais Christophe Grébert y voit volontiers la preuve d’un « gâchis d’argent public ». Selon l’élu centriste, ces fournitures ont coûté 300.000 euros, ce que la municipalité n’a pas confirmé. S’ils ne les utilisent pas, les enfants peuvent toujours fait acte de solidarité. Une association toulousaine s’est en effet portée volontaire pour récupérer les cartables inutilisés afin de les envoyer en Afrique.
Avec Vincent Michelon
metronews.fr