La justice suédoise a relaxé en appel mardi un séropositif condamné en première instance pour avoir eu des relations sexuelles non protégées, ce qui pourrait faire changer la jurisprudence dans ce pays dont la loi oblige les porteurs de maladies contagieuses, y compris les maladies sexuellement transmissibles, à informer les personnes à qui ils risquent de transmettre cette maladie.
L’homme avait été condamné en première instance pour mise en danger de la vie d’autrui à un an de prison et à des dommages-intérêts pour les quatre plaignantes.
La cour d’appel de Malmö a estimé au contraire qu’il n’y avait pas eu de mise en danger, s’appuyant sur l’avis d’experts médicaux. Selon eux, « le risque de transmission du sida par rapport vaginal est très faible, à la condition que le partenaire séropositif suive un traitement bien établi ». Or c’était le cas du prévenu.
Les associations qui militent contre la discrimination envers les séropositifs se sont réjouies du jugement.