Des centaines voire des milliers d’hommes et de femmes homosexuels se marient chaque année en Algérie pour faire face à la pression sociale, familiale. Dans un pays où l’homosexualité est un délit – passible d’une peine de deux mois à deux ans de prison et d’une amende – épouser une personne du sexe opposé est devenu l’alternative à un « coming-out ».
A l’occasion de cette 11e journée de solidarité, « TenTen », célébrée tous les ans le 10 octobre, nous appelons une nouvelle fois à l’abrogation des articles 333 et 338 du code pénal, hérités de la colonisation, et qui criminalisent encore aujourd’hui les citoyens algériens en raison de leur orientation sexuelle.