Dans ce “spot”, très “scène d’interrogatoire”, imaginé par l’agence madrilène “BBDO” pour Amnesty International (Espagne), deux hommes assis derrière une table, comportement et visages camouflées en mode “djihadistes”, se défendent pourtant du rapprochement. “Traveling avant”… ce sont bien des criminels. Du moins, passibles d’emprisonnement et de la peine de mort dans pratiquement 4 pays sur 10 :
Ce sont des homosexuels ! Ils sont coupables de vouloir vivre et s’aimer.
Il faut bien un responsable, peu importe, lorsque les systèmes flanchent. Chantage, menace… c’est toujours plus simple de “congestionner” davantage les communautés déjà considérées comme des “minorités” pour en faire des “enjeux”. Il serait tant que les choses changent :
«Nous sommes des criminels, des hors-la-loi ! Nous mettons continuellement en danger la stabilité de notre pays et du monde. Nous représentons une véritable menace. Mais nous ne regrettons rien. Et, nous avons d’ailleurs des revendications.
Nous réclamons que les persécutions que subissent nos semblables cessent, ainsi que la libération sans condition de toutes celles et ceux qui sont emprisonnés. Nous exigeons des gouvernements de ces quelques 90 pays qui continuent de nous pourchasser de mettre un terme aux hostilités. Cesser de nous traiter comme des terroristes !».
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Parce qu’entre temps, les vraies menaces courent toujours, et dans le plus grand mutisme.
@stop_homophobie